Les Echasses rouges
Eric Puybaret
Gautier Languereau
Novembre 2006
28 p,
Léopold a la tête tournée vers les nuages, perché sur ses échasses si longues qu'il ne voit rien, ni personnes, si ce n'est une pie pas bavarde pour un sou.
Mon avis
Une relecture effectuée dans le cadre du challenge Albums jeunesse. J'ai voulu redécouvrir cet ouvrage après la lecture de Before Christmas déjà chroniquée.
Puybaret : un poète de l'image
Univers coloré et plein de rondeur, les illustrations sont poétiques, légères tout comme le héros de cette histoire Léopold, toujours la tête dans les nuages, jamais les pieds sur terre et pourtant....
Les échasses sont fines comme des fils qui relient à la terre (que l'on ne voit jamais) tout ce petit monde suspendu entre air et eau dans la cité Maraicume. Une Venise des illusions et des mirages...
Une fable, un poème à lire en suivant les lignes des échasses qui se croisent et s'entrecroisent, éloignent et rapprochent.
Tous les éléments sont enfin réunis en fin d'ouvrage avec le feu qui rassemble et ramène la joie de vivre au milieu de l'hiver. Des couleurs chaudes que Léopold avait déserté (voir la couleur de ses habits). Seules les échasses rouges rappellent la couleur du feu mais surtout celle du coeur.
Les illustrations sont pleine page ou double-page pour mieux plonger le lecteur dans l'histoire.
C'est poétique. Des images métaphores superbes ! Un album qui frôle le coup de coeur.
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