dimanche 31 décembre 2017

Les plieurs de temps 01 : Robin à la dernière seconde

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Les plieurs de temps 01

Robin à la dernière seconde


Manon FARGETTON
Rageot
Mai 2017
224 p.

Nous suivons Robin un garçon assez réservé qui va découvrir dans le grenier de ses grands-parents une horloge qui arrête le temps...


#ISBN:9782700253310


Une lecture faisant partie de la sélection du Prix de l'Imaginaire #PLIB2018 et une auteure que je découvre enfin avec ce titre jeunesse.

Cette petite série commence avec un personnage pas très sûr de lui et qui va découvrir un super pouvoir grâce à une vieille horloge. Mais qui dit super-pouvoir, dit aussi problèmes...



L'auteure nous présente Robin comme un enfant assez timide, qui se laisse terrorisé par Anthony sans répliquer mais qui a un super copain Charly. Dans sa classe nous faisons la connaissance également de Camille, la souffre-douleur d'Anthony et sa bande. 



Nous rencontrons également la famille de Robin : sa mère qui travaille à la maison, son père, sa mamie Lou et son Papy Max ainsi que ses deux soeurs Anouk et Pauline. 



J'aime beaucoup la façon de présenter les personnages et leur relation entre eux : Manon Fargetton questionne sur l'amitié, la famille, sur les valeurs importantes dans la vie en s'attachant d'abord aux individus, à leurs réactions, leurs doutes. 



Le prétexte du temps que l'on peut arrêter permet à Robin de prendre conscience de l'importance de la vie et de s moments simples de bonheur qu'elle procure. Cette épreuve le fait grandir et prendre confiance en lui. 



Un premier opus introductif qui annonce une série prometteuse pour les 9-12 ans. 

Je me plongerai rapidement dans le 2ème tome des Plieurs de Temps avec Anthony qui nous dévoile une nouvelle facette de sa personnalité en fin d'ouvrage. Il semblerait que les apparences soient trompeuses...





samedi 30 décembre 2017

Elinor Jones, tome 1 : le bal d'hiver



Elinor Jones, tome 1 
 le bal d'hiver
Algésiras
Aurore
Soleil 
janvier 2010
48 p.



Elinor Jones est embauchée comme couturière dans la prestigieuse maison Tiffany. Elle va vivre à l'année dans la demeure de cette famille exigeante pour bien des raisons. Elle va rencontrer d'abord Bianca Tiffany, la petite prodige de la mode, le discret et cynique Abel Tiffany, les autres couturières et employés de maison ainsi que finalement la mère de Bianca et Abel. Une compétition et des rivalités sourdes vont se révéler au fil des jours...

 





C'est une trilogie dont voici les tomes suivants : 
le bal de printemps et le bal d'été.






Cette lecture est effectuée dans le cadre du Cold Winter Challenge, menu "flocons magiques".

Nous nous retrouvons à l’époque victorienne en Angleterre, un environnement propice pour la mode, le raffinement.







J’aime particulièrement les relations entre les personnages : notamment celle du frère et de la sœur Tiffany. Mais l’on sent également des clivages et des rapprochements entre les autres personnages.

Seule, Elinor semble à l’écart, assez solitaire, comme spectatrice de ce microcosme. 
 
Pourtant son acharnement et sa constance dans son travail vont faire des merveilles, mais à quel prix ? 
 
Tout est suggéré dans ce premier tome
 
On sent bien qu’une menace plus grande risque de déclencher un cataclysme dans la suite des aventures de cette couturière de talent.

Une bande-dessinée très bien menée qui dès ce premier tome nous fait ressentir les tensions entre les personnages. 
 
On retrouve un peu l’ambiance des Candy ou autre Princesse Sarah avec les rivalités et les coups bas.

Pour ce qui est des illustrations même constat, je trouve que l’on est proche du manga dans le dessin des personnages, ce qui ne gêne en rien bien au contraire.

J’aime énormément les décors intérieurs et les robes. Les partis pris d’angle de vue également sont intéressants (au début, dans la présentation de l’atelier).








Une bande-dessinée initiatique de très bonne facture graphique et scénaristique qui me pousse à découvrir les deux autres tomes pour suivre Elinor Jones dans son avancée.

 

vendredi 29 décembre 2017

Là où les crevettes mangent les mouettes


Là où les crevettes mangent les mouettes

Coralie Saudo

Prisca Le Tandé

Frimousse
octobre 2013
32 p. 


Une randonnée alimentaire où la petite bête mange la grosse et c'est très rigolo !




Lecture effectuée dans le cadre du Challenge Albums jeunesse. 
 
Un album tout en hauteur, format assez original mais qui dessert quelque peu les illustrations qui se trouvent en partie tronquées dans le pli du livre. 


 Les images de Prisca Le Tandé sont très punchy, colorées et vitaminées. C’est très raraîchissant (surtout pour les pélicans, euh ! Non ! Plutôt les pingouins). J’adore vraiment les dessins car les aimaux sont tordants et les détails à chaque page délicieux à observer (le cherche -trouve de l’illustratrice me tente du coup ou encore Super Loup).


L’humour naît aussi du monde inversé dans lequel on plonge :  où le chasseur devient la proie. 
Mais c’est surtout la mise en scène graphique qui nous fait sourire voire rire. Nous suivons au fil des pages une drôle de chaîne alimentaire pour une chute surprenante à la dernière double-page qui permet de recentrer le propos et énoncer une vérité générale.

 

Comment jouer avec les peurs enfantines et relativiser des angoisses bien réelles ? En lisant cet album survitaminé.

La Vallée des moulins



La Vallée des moulins
Noelia BLANCO
Valeria DOCAMPO
Alice Jeunesse
janvier 2013
36 p.


Dans la vallée des moulins, vivaient des hommes,
des femmes et des enfants semblables à tous les autres.
Puis, un jour, les Machines Parfaites sont arrivées.
Il suffisait alors aux habitants de la vallée d'appuyer
sur un bouton pour vivre dans un monde parfait.
C'est ainsi que tous cessèrent de rêver. Tous ? 


 
Lecture effectuée dans le cadre du Challenge Albums jeunesse. 
 
Magnifique album dû aux illustrations de Valeria Docampo : pleines de poésie, de douceur et de lumière.

Des panoramas qui mettent en valeur les personnages aux prises avec le vent, porteur de liberté.
Le monde que l'on découvre est comme endormi, sans rêve, sans envie. C'est une image de notre monde moderne qui a perdu le goût des petits bonheurs simples et son imagination.
La créativité n'existe plus et pourtant dans un village une jeune couturière va ramener du rêve, de la fantaisie dans ce monde sans joie. 
La lumière s'oppose aux teintes sombres des machines et entoure chaleureusement les personnages dotés d'espoir et de rêves.Le rond est ici le symbole de la poésie et de la rêverie alors que les lignes droites sont l'apanage des machines. 
J'aime la luminosité et le tracé enfantin des ailes de l'homme-oiseau comme si il était nécessaire de revenir à l'enfance pour créer à nouveau, être libre. 
J'aime ce petit personnage féminin aux cheveux flamboyants, vif et délicat.



Le Prince amoureux

 

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Le Prince amoureux
Michael MORPURGO
Emma CHICHESTER CLARK
Gallimard jeunesse 
 septembre 2009
48 p.

C'est l'hiver...Noël approche mais le palais est plongé dans le silence. La princesse Serafina est devenue si triste que l'on craint pour sa vie.

Le prince amoureux parviendra-t-il à la guérir de son mystérieux chagrin ?


Lecture effectuée dans le cadre du Cold Winter Challenge et du Challenge Albums jeunesse.
L’album se présente sous un format carré de petite taille, avec une couverture rigide. Un joli objet-livre agrémenté d’illustrations toutes douces et pastel d’Emma Chichester Clark, parsemées de détails décoratifs,de végétaux et d'animaux.  Beaucoup de tendresse dans la relation du couple, que l'on perçoit dans les attitudes et les regards.

Une lecture pour des lecteurs dès 8 ans, en raison de la longueur du texte. 
 
C’est un conte de facture classique qui narre l’histoire d’un couple royal dans une impasse depuis la dépression de la princesse. De mois en mois elle dépérit. Nous suivons le fil des saisons sur une année, avec la nature environnante. Le prince très attentionné pour sa princesse ne trouve aucune solution. C’est le royaume tout entier qui s’éteint dans la tristesse.
La rencontre avec des saltimbanques va redonner espoir au prince qui va proposer son royaume à celui qui parviendra à rendre le sourire à la princesse.
Une morale simple et de bon sens transparaît à la fin et la princesse renaît à la vie comme la nature qui sort de son sommeil hivernal. Une fable sur le goût du bonheur, à méditer.

Un drôle de Père Noël


Un drôle de Père Noël
Deborah UNDERWOOD 
Claudia RUEDA
Circonflexe
Albums
86 p.

Nous suivons un chat espiègle qui décide de s'offrir un cadeau de Noël car il n'a pas été très exemplaire cette année. 
 
l'auteure et son chat inspirateur

 Album lu dans le cadre du Cold Winter Challenge dans le menu Magie de Noël. 

Cet album est malicieux et joyeux, comme son héros principal, un chat.  Santa Cat ne parle pas, il communique avec l'auteure qui l’interpelle, grÂce à des pancartes. Ce parti pris est insolite mais arrache plus d'un sourire. C'est drôle, frais, léger. 


Les dessins sont croquignolets et on se prend d'affection pour ce chat, roublard peut-être, mais qui va apprendre à faire une bonne action en cette veille de Noël.
 Il a voulu usurper l'identité du Père Noël pour son usage personnel mais comme dans la liña (un dessin animé que j'adorai regardé petite) l'auteure le reprend et le gronde gentiment pour le remettre sur le droit chemin. 
L'illustratrice utilise les couleurs de Noël en dominantes à savoir vert et rouge ce qui renforcent la magie de Noël à la lecture de l'album. 


Le chat est très expressif et même s'il ne parle pas ce sont ses expressions et sa gestuelle qui nous renseignent sur son état d'esprit, son ressenti. 

C'est un album que j'ai beaucoup aimé et que je ne dévoilerai pas plus, pour laisser le plaisir de la découverte aux prochains lecteurs. 

Voici d'autres péripéties du chat si vous appréciez(non sortis en France actuellement, à suivre).


Boréal-Express

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Boréal-Express
Chris VAN ALLSBURG
L'Ecole des Loisirs
Août 2006
32 p. 

Nous pénétrons dans le monde magique de Noël avec un train extraordinaire qui nous conduit directement au Père Noël en cette douce nuit.

Album coup de coeur lu dans le cadre de deux challenge : Le Cold Winter Challenge, menu magie de Noël et le Challenge Albums Jeunesse. 

Je suis une inconditionnelle du travail d'illustrateur de Chris Van Allsburg, ces images suffisent à raconter une histoire, installer une atmosphère. 


Encore une fois, je suis conquise par cette relecture. 
Les lumière et les ombres sont impressionnantes : tantôt en amenant de la chaleur (aux visages, notamment, tantôt en accentuant le mystère et le froid : avec les loups.


 Chris Van Allsburg arrive à créer tout un univers, une ambiance particulière et qui parle à tous. On sent la magie sous-jacente qui transpire dans chaque dessin.


Et ce train, le choix du train pour voyager jusqu'au pôle Nord, c'est magique également. Le train c'est le train mécanique de l'enfance, la promesse de voyages dans le temps et l'espace. Notre imaginaire est décuplé par le choix de ce moyen de transport qui réunit e amène vers une même destination, symbole de la vie elle-même, chemin que l'on suit.



J'adore le focus sur la clochette de Noël, symbole de la magie de Noël qui ne résonne que dans les oreilles de ceux qui y croient encore. Un tintement fragile comme preuve de la magie d'un monde, celui de l'enfance, de l'imaginaire.  

Une lecture idéale en cette fin d'année. 
Le film d'animation prolonge cette magie te je ne peux que le conseiller aux amoureux de Noël.


Le Sourire de la nuit

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Le Sourire de la nuit
Roxane Marie GALLIEZ
Eric PUYBARET
De la Martinière Jeunesse
Novembre 2014
26 p.

En cette douce nuit, nous rencontrons deux étrangers qui s'approchent d'un village en fête. Vont-ils être bien accueillis ? 





Album parfait dans le cadre du Cold Winter Challenge dans le menu Magie de Noël.

Nous retrouvons les dessins d'Eric Puybaret pour cette version de la nativité et de Noël. 

C'est surtout un message universel sur l'acceptation de l'autre, de l'étranger qui souvent fait peur, un message de tolérance.

Toujours aussi doux, les dessins amènent une sérénité, une intimité comme si nous étions dans un cocon.  
Rien n'est rectiligne ce qui renforce cette douceur (les murs ondulent comme un rideau de théâtre, et une scène nous est donnée à voir). Un enfant semble écarter les murs pour laisser pénétrer deux ombres, deux inconnus non identifiables, deux "étrangers". C'est un enfant qui fait ce geste, de l'ouverture. tout un symbole, il n'est pas que simple curieux, spectateur, il agit...


J'aime tout particulièrement cet angle de vue atypique en plongée quasi verticale sur le village, comme un focus sur un microcosme.



Le texte de Roxane Marie Galliez est assez poétique également. j'aime beaucoup les phrases introductives de l'album, ainsi que les dernières (qui font comme une parenthèse enchantée). 


 Seul bémol dans l'album, c'est au niveau typographique qu'il se trouve. Certaines pages sont difficiles à lire car la typographie fine et ton sur ton est quasi illisible et c'est dommage. Noir sur fond bleu marine, ce n'est pas très judicieux, surtout si l'on partage sa lecture avec un jeune lecteur. Un changement de couleur aurait été bienvenu à certaines pages. 

Un soupçon de magie se mêle à ce message de paix, d'amour et de solidarité.
Un album de sagesse à découvrir en cette période de l'année.

La Jeune institutrice et le grand serpent

 La Jeune institutrice et le grand serpent Irène Vasco (autrice) Juan Palomino (illustrateur) Obriart ISBN : 9791095135494        Une lectur...