jeudi 30 août 2018

Wonderpark, tome 3 : Cyclos


 ©Nathan
🚀🚀🚀🚀

Wonderpark, tome 3 : Cyclos
Fabrice Colin
Antoine Brivet (illustrations)
Nathan
Mars 2017
144 p.
 La petite histoire

Pour retrouver leur petite soeur Zoey, Mervin et Jenn doivent, avec leur amie Orage, traverser les mondes de WonderPark.
Les voilà dans Cyclos, la station spatiale, où extraterrestres et habitants de toute la galaxie côtoient dangereux bandits et chasseurs de primes. Et où tout se paye.
Considérés comme clandestins, les trois enfants sont faits prisonniers dès leur arrivée. Ils devront faire preuve de ruse et de courage pour ne pas être réduits en esclavage...

 Ce que je retiens de ce tome

Les actions s'enchaînent, des rencontres se font, des alliances et des trahisons se mettent en place. Un peu plus de noirceur dans cet épisode. 
On prend plaisir à suivre les héros dans ce monde bigarré avec une touche de science-fiction.



mercredi 29 août 2018

Le Simulacre, tome 1 : La seconde vie de d'Artagnan


©Editions du Matagot

Le Simulacre, tome 1 : La seconde vie de d'Artagnan 

Jean-Luc Marcastel

Jean-Mathias Xavier (illustrations)

Éditions du Matagot

288 p.
ISBN:9782916323596

La petite histoire

« Simulacre. C’est ainsi qu’ils te nommeront… Et ce ne sera pas un compliment. Fais ce que dois. Sauve ce monde. Alors tu pourras m’oublier et recouvrer ta liberté… »
Imaginez une France où les gentilshommes s’affrontent à coups de rapières énergétiques, de pistolets à lumière et voyagent en diligences aériennes. 

En chemin vers la Versailles Céleste, la nouvelle résidence du Roy en orbite au-dessus de la Terre, Estella, une jeune voleuse, croise la route de Charles de Batz Castelmore plus connu sous le nom de… d’Artagnan.

Ce que je retiens de ce roman 

L'univers : steampunk et cape et épées, aventure et SF mêlés

Dès l'entrée en matière, l'on se retrouve sur une "cité" flottante lors de la rencontre fortuite d'une Estella de 17 ans, voleuse intrépide et séduisante rouquine et d'un d'Artagnan vieillissant et attendri. Ces deux personnages sont alors poursuivis par des mécanomates (sorte de robots avec un semblant de cerveau humain). 17eme siècle et engins futuristes se côtoient dans le pur style steampunk. Si l'on est déboussolé au début, c'est tout autant que le personnage principal masculin qui se réveille dans ce monde hybride et n'en connaît pas tout de suite les codes. La reprise des Trois mousquetaires avec cet éclairage moderne est assez original et plaisant.

L'intrigue : complots et pouvoirs

L'action est omniprésente, pas le temps de souffler, les péripéties s'enchaînent et s'alternent entre les deux héros de cette aventure qui va au triple galop d'un "cheval jaune". On se régale de suivre tour à tour Estella et d'Artagnan qui s'enferrent puis se dépêtrent dans les rouages de ce monde où les espions sont foison à tous les étages de la société et prennent diverses formes toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Estella possède un objet (un ferret rouge monté sur une bague) qui attire toutes les convoitises (clin d’œil au collier de ferrets de la reine dans l’œuvre d'Alexandre Dumas) et qui jette sur la route nos deux héros. Ce simple bijou déclenche les événements.

L'écriture : gouaille et points de vue alternés

Le style de Jean-Luc Marcastel est virevoltant, vibrant et plein de gouaille notamment dans les dialogues où les personnages font montre d'une répartie cinglante. J'adore les échanges entre d'Artagnan et Planchet. 
L'auteur a décidé d'alterner les points de vue et de mêler deux récits qui s'alternent pour finir par se croiser et s'entremêler. Cela rend plus dynamique l'histoire et permet de découvrir ce monde de métal et de sang.

Les personnages : Estella, d'Artagnan, Planchet, l'Ankou et Milady

Nous retrouvons les personnages des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas avec en prime une jeune héroïne qui n'a pas froid aux yeux Estella et un roi des cafards, l'Ankou, assez effrayant.
Estella est un personnage féminin intrépide à l'image de Delilah Bard avec un soupçon de séduction assumée en plus. Sa chevelure incendiaire accentue son tempérament de feu déjà bien caractérisé par son origine gasconne. 
Elle est le double féminin de d'Artagnan qui dans ce premier tome est un poil en dessus de ce personnage très fort. 
D'Artagnan est l'archétype du héros de cape et d'épée, j'attends la suite pour voir se développer son caractère, trop stéréotypé à mon goût. Il ne me procure pas d'émotions comme les autres personnages cités.
Planchet est un de mes personnages préféré, pince-sans-rire gentleman en toute circonstance, il ne manque pas de répondant et d'énergie face au gouailleur, limite fanfaron de d'Artagnan. Il temporise le héros colérique et ce duo fonctionne à la perfection.

" C'est le propre des audacieux, Monsieur, et leur principal défaut... Ils ne regardent jamais en arrière."

Dans cet épisode, l'autre personnage emblématique est le méchant et ici (parmi de nombreux ennemis), je pense à l'Ankou, le roi des cafards.  Il dirige d'une main de fer au sens propre comme au sens figuré la Cour des Miracles au sein du Paris des rapines et autres crimes plus expéditifs. Son apparence longtemps dissimulée sous une cape fait de cet être un monstre hybride au trois quart mante religieuse mécanique et au quart humain vérolé et pestilentiel. Il a un réseau souterrain d'hommes peu recommandables qui le servent sous l'emprise de la peur. Il a un œil dans tout Paris. Ces tractations et manigances, le place dans une position de pouvoir enviée par un cardinal Richelieu, absent de la scène mais qui tire les ficelles de loin en loin. L'Ankou représente tous les vices possibles, c'est le méchant parfait dans ce monde où la cruauté est monnaie quotidienne.

" ...une voix s'éleva, sèche, moitié murmure de vieilles feuilles et sifflement de serpent. "

Le dernier personnage maléfique qui pointe le bout de son menton mutin, c'est Milady de Winter, sournoise en diablesse qui sera à n'en pas douter un personnage central de la suite du Simulacre.

Finalement, je me suis bien régalée avec cette aventure mêlant cape et épée et science-fiction, pleine de rebondissements, de dialogues truculents et de complots. La suite en lecture, sans doute.
J'ai aimé tous les personnages Estella en tête sauf d'Artagnan, assez fade dans ce tome. J'espère que son panache sera plus convaincant dans le prochain tome.





Shades of shadows


©Lumen
❤❤❤❤❤


Shades of shadows (Shades of magic, tome 2)
V.E. Schawb
Lumen
février 2018
638 p.

  "Elle n'avait jamais vécu dans un endroit sûr, n'avait jamais eu le luxe de s'ennuyer, mais comme elle l'avait dit un jour à Kell, certains volaient pour rester en vie, d'autres pour se sentir en vie. "

 

 La petite histoire
 
Nous retrouvons Delilah Bard aux prises avec des pirates, Kell et Rhy obligés de partager leur vie, leurs tourments et leurs émotions, un tournoi de magiciens au coeur même du Londres rouge, un Londres blanc en plein dégel avec une résurrection inattendue et de nouveaux acteurs plus dangereux, sulfureux et mystérieux que jamais... 

Le contexte de lecture

Je lis ce roman avec grande envie, je me le suis gardé pour l'été pour le déguster tranquillement comme j'avais fait pour le tome 1. 

L'objet-livre

Un livre magnifique comme toujours avec cette maison d'édition : soin apporté à la couverture dans les moindres détails : voir le dos rouge avec le masque de Lila, la rose des vents et les racines-tentacules noires. Chaque titre de chapitre est illustré de la même manière. J'adore la représentation de Lila dans l'arène, au coeur de l'action, comme toujours.


L'univers créé

J'avais été conquise par cet univers multiple où les Londres se superposent. Ici, c'est le monde de la mer et de la piraterie qui m'a subjugué. Un monde très masculin, où Lila trouve aisément sa place de voleuse.
L'autre lieu qui m'a plu ce sont les arènes du tournoi et son organisation. Grâce à cette fête l'on découvre un peu plus la magie et la maîtrise des éléments (air, eau, feu, terre).
La lutte pour le pouvoir et pour posséder le dernier Antari, à savoir Kell, est toujours présente, latente et laisse planer sur les festivités une urgence, une menace tenace.


L'intrigue
 
De l'action, des actions se succèdent à un rythme effréné en tout lieu. L'échiquier est en place, chacun avance ses pièces et l'étau se resserre autour de Kell, Lila et Rhy. L'autrice donne à voir, à ressentir, c'est presque magique... c'est en tout cas envoûtant. On se régale du début à la fin : dans les moments de doute, de tension, de dilemme entre la vie et la mort, comme dans les moments de tendresse, de confidences ou de réflexion.

Les personnages

Delilah Bard est ici rayonnante, omniprésente, intrépide, émotive, un kaléidoscope d'émotions et l'incarnation absolue de la soif de vivre.
Kell nous apparaît moins lisse, le masque poli qu'il s'est forgé se fissure et dévoile un être sensible épris de liberté.
Rhy ne change pas mais montre une part plus sombre et moins enjouée et séductrice.
J'ai aussi énormément apprécié de découvrir les Farois et les Veskiens, deux peuples du monde rouge.
Un personnage que j'ai adoré découvrir est le capitaine de la Flèche Noire : Alucard, séducteur, magicien et banni.




Ce que je retiens de ce roman...

J'ai adoré ce deuxième tome avec une Lila libre, intrépide et spontanée. Une Delilah Bard époustouflante en pirate, magicienne et "traverseuse" de mondes...

J'attends le tome 3 pour voir Kell se révéler et se délivrer de ses chaînes. 

Un univers fantasy foisonnant, des personnages insolites et attachants. De l'action, beaucoup de magie et de l'émotion : un cocktail détonant. 


  " Tout le monde croit que je veux mourir, n'est-ce pas ?
 Mais c'est faux. 
 Il est facile de mourir. 
Moi, je veux vivre, mais se rapprocher de la mort est le seul moyen de se sentir vivant. 
Et une fois qu'on y arrive, on se rend compte qu'avant, on ne vivait pas vraiment. 
On se contentait de survivre."




samedi 25 août 2018

Je suis le chat de Jackie Morris

 ©Gautier-Languereau
🐾🐾🐾🐾


Titre : Je suis le chat
Auteure-illustratrice : Jackie Morris
Maison d'édition : Gautier-Languereau
Date d'édition : septembre 2012
Nombre de pages :  24

©Gautier-Languereau



Pelotonné sur son coussin brodé, le chat rêve. 
Il rêve à neuf autres vies qui auraient pu être siennes, des existences sauvages, souvent royales et toujours semées de dangers : le tigre dans la jungle, le chat des forêts d’Écosse, le léopard du fleuve Amour... 
©Gautier-Languereau

©Gautier-Languereau




©Gautier-Languereau


Jackie Morris est une amoureuse des félins, ce qui n'est pas peu dire. 
Elle nous offre avec cet album un hommage à tous les félins en voie de disparition dans la nature et elle les met volontairement en scène dans leur milieu naturel grandiose.
Chaque double-page présente un félin menacé dans des espaces préservés, sauvages et à des moments clés de sa vie de prédateurs : la chasse, la veille, le repos...
Le texte qui accompagne les images extra-larges est court et va à l'essentiel
C'est un album pour les contemplatifs grâce à son format hors norme qui immerge totalement le lecteur et le transporte dans des paysages du monde entier tantôt chauds tantôt glacés. 
 Ces aquarelles sont sublimes et mettent en valeur ses animaux majestueux.
La maîtrise du trait et des couleurs font de ces planches de véritables œuvres d'art.
A la fin de l'ouvrage, une double page documentaire rappelle la situation géographique des différents félins.
Cette autrice propose d'autres ouvrages pour les amoureux des animaux (réels ou imaginaires) dont voici quelques titres traduits par la maison d'édition Gautier-Languereau.

©Gautier-Languereau

©Gautier-Languereau
©Gautier-Languereau



Magnifique album sur les félins avec des illustrations pleine page étourdissantes. Un album très grand format que je conseille aux amoureux des chats et autres félidés sauvages

©Gautier-Languereau

vendredi 24 août 2018

Bookineurs en couleurs session 3.11 orange


Voici un aperçu de ma PAL orange pour le challenge Bookineurs en couleurs session 3.11 orange

 La Pile à lire complète sur Livraddict : ici

Merci à Luna pour ce challenge que je suis depuis un an.

jeudi 23 août 2018

Wonderpark, tome 2 : Megalopolis

©Nathan

Titre : Wonderpark, tome 2 : Megalopolis

Auteur : Fabrice Colin

Illustrateur : Antoine Brivet

Maison d'édition : Nathan

Date de publication : janvier 2017

Nombre de pages : 143 p.

La petite histoire

 Après avoir traversé Libertad, le monde des pirates, Mervin et Jenn se trouvent désormais dans l'univers de Mégalopolis, immense cité peuplée de superhéros aux pouvoirs incroyables. Ils espèrent y retrouver les ravisseurs de leur petite sœur grâce à l'aide de leur amie Orage, elle-même à la recherche de son père disparu. Mais, dans la ville, deux groupes ennemis s'affrontent. Malgré eux, les trois enfants vont se trouver impliqués dans le conflit…

 Ce que j'ai pensé de ce roman

Un roman d'aventure fantastique au rythme soutenu, bien illustré avec un nouvel univers à découvrir celui des super-héros inspirés de la mythologie gréco-latine.

L'auteur Fabrice Colin est un habitué de la littérature de l'imaginaire et un écrivain prolifique. J'ai lu de cet auteur : la trilogie de la Malédiction d'Old Haven que j'avais énormément apprécié et les Enfants de la lune, une bonne lecture. A découvrir de cet auteur en imaginaire jeunesse : la saga les Etranges soeurs Wilcox, pour les plus jeunes : la série les Petits monstres, une bande-dessinée en plusieurs tomes : Tir Nan Og, un roman jeunesse : l'Ile du sommeil, un one-shot SF La Fin du monde.
Les illustrations sont signé Antoine Brivet, dont je vous invite à découvrir le travail sur le site suivant.

Je me permets de remettre ici quelques images de cet opus.

©Antoine Brivet
 La richesse de cette saga, c'est de nous faire voyager dans différents imaginaires. J'avais été conquise par l'intermède au royaume des pirates mais je suis tout aussi ravie d'explorer le monde de Megalopolis. C'est bref, mais efficace. L'action est primordiale et les héros s'aguerrissent un fil des poches. Ils arrivent en plein conflit qui opposent les Vigilants dont fait partie l'Archange mi-homme mi-femme ailé à la légion Ténébris dirigé par Raptorus un reptilien et le docteur Carcasse mi homme mi-vautour.
Un très bon divertissement.
C'est clairement  une lecture qui s'adresse à un jeune public de 9-12 ans, mais la plume, le soin éditorial (que ce soit pour les illustrations pleine page, les miniatures ou autres images de tête de chapitres, que pour le choix d'une typographie aérée, grossie) nous immergent dans le roman. 
Les fins ouvertes invitent le lecteur à replonger et le lecteur n'hésite pas une seconde à suivre les trois enfants vers l'inconnu et l'au-delà pour ce troisième tome à venir !


©Antoine Brivet

lundi 20 août 2018

Aux délices des anges

©Nathan

Titre : Aux délices des anges

Auteure : Cathy CASSIDY

Maison d'édition : Nathan

Date d'édition : novembre 2014

Nombre de pages : 220 p.

Titre original : Angel Cake (2009)


 La petite histoire

 Anya quitte son pays natal, la Pologne, avec sa petite sœur et sa mère. Elle va rejoindre son père en Angleterre. Mais à l'arrivée, le choc est grand. Loin des rêves qu'elle s'était fait, son quotidien s'avère des plus rudes : son appartement est un taudis, son collège lui fait l'effet d'un zoo plein d'animaux hostiles et survoltés, sa famille manque d'argent... Il y a bien Dan, ce garçon dont la mère tient le salon de thé "Bienvenue au Paradis" qui s'intéresse à elle. Mais il a tout du bad boy. Alors que le monde s'écroule autour d'elle, Anya va découvrir que la douceur se cache parfois là où on ne l'attend pas.


 L'auteure

Cathy Cassidy a le don d'écrire des histoires douces-amères comme on fait de la pâtisserie : c'est très sucré, et doux avec parfois de l'amertume mais c'est si bon qu'on en redemande !  J'adore ces lectures doudou, véritable réconfort comme un bon chocolat chaud en hiver. Çà apaise le coeur et dégouline de bons sentiments, sans pour autant occulter la dureté de la vie et quelques égratignures mais à la fin tout se termine en douceur et harmonie avec un juste équilibre, celui du bonheur.

" La vie serait bien fade 
sans une petite douceur de temps en temps."


Ce que je retiens de ce roman

La difficulté de s'intégrer, de quitter un pays, une langue pour entrer dans l'inconnu est bien dépeint avec les sentiments contradictoires parfois que ressent Anya. Cette thématique nouvelle rejoint les thématiques de la famille et de l'amitié, chères à l'autrice. 
Elle nous fait passer un message bienveillant et positif  suivant à la lettre cette citation du livre : 

"Et puis la chance, ça se partage. 
Plus on la propage, plus on en reçoit en retour."

En lisant ce livre, on se retrouve devant un conte de Noël comme le pense sincèrement la petite sœur d'Anya. C'est donc sans surprise que je le conseille en lecture feel good de l'Avant.



dimanche 19 août 2018

Métro Z


©Rageot
💀💀💀💀
 Titre : Métro Z
Auteur : Fabien CLAVEL
Maison d'édition : Rageot (thriller)
Date d'édition : juin 2014
Nombre de pages : 215

Lecture effectuée dans le cadre de la sélection pour le deuxième Prix Les Imaginaires. 
Voir ici l'organisation de ce prix qui s'adresse aux adolescents :  http://blogsenclasse.fr/23-benevent-college-les-imaginaires/

 La petite histoire


Emma est excédée quand son métro reste bloqué à la station Châtelet. Déjà qu'elle doit s’occuper de Natan, son petit frère autiste... Quand une explosion retentit dans le wagon voisin, elle se rue, paniquée, dans les couloirs envahis par une épaisse fumée jaunâtre. Emma réalise que tous les accès sont condamnés et que Natan n’est plus avec elle ! Partant à sa recherche, elle observe le comportement étrange et terrifiant des autres passagers : indolents, marmonnant, les yeux dans le vague…
 Ce que j'ai pensé de ce roman...

  Je ne suis pas une adepte du genre Z. Les morts-vivants et le cannibalisme et la violence qui accompagnent ces créatures n'est pas trop ma tasse de thé. Mais j'ai réussi à passer mon dégoût grâce à une action prenante avec des thématiques qui m'ont intéressées : tractations politiques pour étouffer l'affaire, manipulation du public par la désinformation, traitement du terrorisme.

Un peu de frissons, de l'action, des personnages attachants avec Emma, Natan, son frère autiste et C'byl, une graffeuse qui n'a pas froid aux yeux. Du suspense et de l'émotion grâce à une intrigue bien amenée, rien de mieux pour cette histoire de zombies s'adressant à  un public ado, amateur de sensations glaçantes.

 Nous assistons à une virée aux enfers (métro parisien, huis clos cauchemardesque et glauque) qui permettra au final à un frère et une sœur que tout oppose de se retrouver.
Claustrophobes et zombiphobes s'abstenir ! L'hémoglobine et l'adrénaline font bon ménage dans ce thriller flippant où l'instinct de survie est le seul moyen de rester en vie.

Petit bonus : l'on retrouve , adulte l'héroïne de Décollage immédiat, Nuit blanche au lycée et Captive , Lana Blum, ici personnage providentiel qui va donner un coup de pouce à nos jeunes survivants de cette contagion zombie.

" D'abord une lumière. Ensuite un bruit épouvantable.
Puis, tout le monde est jeté par terre. Quilles de bowling renversées par une boule invisible.
Emma ne maitrise plus rien. Son corps réagit à sa place. Elle voit ses mains se tendre pour amortir le choc avec le sol. Mais il est déjà semé d'individus enchevêtres, sorte de tas informe d'où émergent des bras et des jambes. Curieusement, elle ne distingue aucune tête.
C'est peut être un cauchemar..."


vendredi 17 août 2018

#PLIB2018 Les Chroniques homérides, tome 1 : Le souffle de Midas


©Editions du Chat Noir
 ❤
Titre : Les Chroniques homérides, tome 1 : Le souffle de Midas 
Autrice : Alison Germain
Maison d'édition : Éditions du chat noir
Date d'édition : octobre 2017
Nombre de pages : 269
#ISBN:9782375680537 

 Belle découverte dans le cadre du PLIB 2018 et dernière lecture. 
Il ne me reste plus qu'à classer les 7 finalistes pour fin septembre (ce ne sera pas du gâteau). 
Une année riche en découverte et un challenge très enrichissant. 
Vive la littérature de l'imaginaire ! 

Petit booktrailer ici  .

https://animoto.com/play/milkuJeRvQsISRp6jAHocQ

 La petite histoire

 Entre tes mains, fille d’Homère, brûle encore le pouvoir des Dieux.
Le jour où une inconnue rend son dernier souffle dans mes bras, je sais que ma vie paisible d’étudiante ne sera plus jamais la même. Au lendemain du drame dont j’ai été le seul témoin, aucune trace du crime n’a été retrouvée, tant et si bien que tout le monde me pense folle, moi la première. Seul un homme me croit, Angus Fitzgerald, détective à la recherche d’une personne qui ressemble trait pour trait à la femme morte sous mes yeux.
Alors que ce mystère reste sans réponse, les objets que je touche se transforment en or. Et quand le bel Angus me narre le mythe antique de Midas, ce roi grec qui changeait tout en or, je comprends qu’il en sait bien plus sur ce qui m’arrive. Et aussi sur les dangers qui me menacent. Pour moi, le plus imminent est juste là, dans mes mains. Parce que si pour le détective, je suis bénie des Dieux, je ne vois en ce pouvoir qu’une malédiction

 L'univers créé et l'intrigue

 Nous découvrons Louise, vendeuse de pierres précieuses en Cornouailles. Un soir, alors qu'elle rentre chez elle, elle entend un cri et après hésitation répond à l'appel à l'aide. Elle va alors basculer dans un monde inconnu fait de magie et mythologie et se découvrir un don difficile à maîtriser.

Premier roman de la booktubeuse, Lili Bouquine qui nous propose une aventure originale avec cette revisite de mythes grecs. C'est un monde fantastique qui est ici dépeint : d'abord le monde connu avec une petite bourgade de Cornouailles , un périple passant par la France, l'Allemagne puis la Grèce. Mais ce sont surtout les éléments magiques qui apportent la touche d'insolite avec la référence au mythe de Midas, la Moira et les Gardiens qui préservent les Homérides.

 Les personnages

Revenons aux personnages, avec Louise qui nous apparaît d'emblée comme une fille réfléchie, mais non dénuée de défaut, assez râleuse, émotive et quelque peu casanière. Ce portrait nous la rend attachante.
Nous découvrons également sa famille notamment son frère Marshall très protecteur et sensible, derrière son sourire de Casanova et ses amis, en particulier Nimue, une fille entreprenante, un brin excentrique.
Enfin nous faisons rapidement la connaissance d'un détective privé, expliquant bien les phénomènes paranormaux, Angus Fitzgerald.
Même si le début de romance qui se profile entre Angus et Louise est cousu de fil d'or entremêlé de blanc, l'intrigue aux multiples actions et avancées nous entraîne dans une lecture agréable et trépidante.

 Ce que je retiens de ce roman

 On passe un agréable moment de lecture avec des personnages attachants et on attend la suite pour découvrir ce que Louise va pouvoir développer comme capacités et en apprendre un peu plus sur les Gardiens et le don de la Souffleuse.  

 " Quand les cauchemars devenaient plus simples à affronter que la réalité, fermer les yeux me semblait préférable."

La Jeune institutrice et le grand serpent

 La Jeune institutrice et le grand serpent Irène Vasco (autrice) Juan Palomino (illustrateur) Obriart ISBN : 9791095135494        Une lectur...