mercredi 27 novembre 2019

Le Fantôme qui écrivait des romans


Balivernes Editions
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Le Fantôme qui écrivait des romans
Eric Sanvoisin
Balivernes
octobre 2016
223 p.
ISBN : 9782350671338

Le contexte de lecture

J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Masse Critique de Babelio : 
Babelio

Je remercie à la fois les organisateurs de Babelio et la maison d'édition Balivernes pour cet envoi.

Le texte d'éditeur



La Petite Histoire

Nous faisons la connaissance dès le début de ce roman avec un fantôme, Antonin qui se retrouve prisonnier dans la maison où il a été tué puis abandonné à l'oubli. il va réussir à sortir de son isolement grâce à un ordinateur et ainsi se mettre a écrire une histoire qu'il va proposer à plusieurs maisons d'édition. 

Son livre va être publié et une lectrice à l'autre bout du monde va prendre contact avec lui. 

Ces deux âmes perdues vont se comprendre, communiquer...


Ce que je retiens de cette lecture...

J'avoue avoir été surprise d'entrée de jeu par le point de vue choisi pour raconter cette histoire de spectre et par le fond assez sombre de ce récit. 

Nos jeune héros Antonin, Emilia, mais aussi Leï, tous les trois des êtres de papier sont des écorchés de la vie. Leur mal-être et leur détresse ne sont pas feints, ils nous troublent et nous questionnent. 

Antonin nous raconte assez rapidement ce qu'il a conduit à sa condition d'esprit en peine, privé de liberté entre la vie et la mort. Il est le personnage le plus attachant. Emilia est souvent exaspérante, loin de la fille parfaite et délicate, elle est assez égoïste, toujours angoissée. Et pourtant, elle arrive à nous communiquer ses ressentis, ses états d'âme que l'on finit par comprendre. 
L'on ne peut pas dire que cela soit une lecture joyeuse mais la fin apporte une touche positive dans ce récit amer et sans concession. 

La plume d'Eric Sanvoisin est toujours aussi alerte et un brin poétique. C'est un conteur, comme le chien, il enchâsse les histoires qui sont des miroirs les unes pour les autres avec maestria. J'ai beaucoup aimé d'ailleurs les inserts de petites fables au milieu du roman, lui-même à l'intérieur du roman. Cette mise en abîme est en adéquation avec le vertige angoissant que les héros connaissent à l'intérieur de leur âme. 

J'ai apprécié de découvrir ce récit fantastique où la relation des personnages et leur ressentis sont mis en valeur et questionnent le lecteur, ne le laissent pas indemne.


samedi 23 novembre 2019

Les Aventures occultes de Lady Bradsley #PLIB2020

Editions du 38
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Les Aventures occultes de Lady Bradsley
Olivier Saraja
Editions du 38
avril 2019
344 p.
#ISBN:9782374536743


Le texte d'éditeur

 Lady Bradsley est une jeune veuve douée de talents particuliers : elle parle aux morts, elle décrypte les souvenirs qui imprègnent les lieux qu’elle visite. Que ce soit au service de la Couronne britannique, du British Museum ou encore pour ses intérêts personnels, elle sillonne le monde du début du XXe siècle, en proie aux rivalités coloniales entre l’Angleterre, la Belgique et la France, pour résoudre les mystères occultes qui s’offrent à elle. Mais tandis que le spectre de la première guerre mondiale se profile, comment gérera-t-elle sa malédiction personnelle ? En effet, Lady Bradsley est elle-même hantée par Henry, le fantôme de son mari, dont l’amour est si fort qu’il transcende les frontières entre les mondes.

Quelque part entre Adèle Blanc-Sec et la nièce imaginaire d’Indiana Jones, nous vous invitons à prendre place à ses côtés dans ces aventures qui la mèneront de Hong Kong à Londres, en passant par le Népal, Baghdad ou encore la colonie du Dahomey, en Afrique. Le monde et ses mystères occultes ne sont pas assez grands pour les talents médiumniques de Lady Bradsley !

Le contexte de lecture

Lu dans le cadre de l'épreuve contre la montre du 8 novembre au 15 novembre, du #PLIB2020.


PLIB
 Ce que je retiens de cette lecture...

 Le contexte historique

Nous avons là une intégrale des chroniques de la célèbre médium Lady Bradsley de 1904 à 1916.
Nous sommes à l'époque du colonialisme européen, fortement marqué dans les différents lieux traversés : Hong Kong et sa révolte des Boers, les hautes montagnes du Népal et sa légende du Yéti, le Dahomey africain et ses esprits animistes. L'on retrouve également l'attrait de l'époque pour l'archéologie avec les fouilles au Moyen-Orient, l'engouement pour les cabinets de curiosités et les séances d'hypnose ou d'occultisme à Londres.

 L'atmosphère fantastique

L'auteur nous entraîne dans les différentes croyances du monde des esprits fantômes asiatiques avec des objets envoûtés et des monstres spectraux maléfiques, des entités puissantes enfermés dans des urnes funéraires comme les djinns des lampes magiques, des fantômes de lion et de reine maudite et guerrière, le spectre frappeur d'une jeune fille sacrifiée, des êtres de légende comme le yéti...

 Les personnages

J'ai adoré voyager d'énigmes en résolutions à travers ce monde désuet et suranné avec une Lady loin d'être précieuse, érudite et aventurière au fil de ses rencontres avec l'au-delà spirite. J'aime le sang froid de cette héroïne qui pourtant  est de feu lorsque sa famille est en danger et lorsqu'elle est fasse au fantôme de son mari très tôt disparu.
Elle est un mélange d'Indiana Jones avec ses aventures rocambolesques et dangereuses mais aussi de Sherlock Holmes par la méthode et la tenacité, toujours accompagné de son fidèle Watson, Xiao, son associé,  ici un érudit en sciences occultes et fin connaisseur de la culture asiatique.

L'écriture

J'ai trouvé que l'approche sous forme de chroniques dynamise le récit et laisse des ellipses qui sont des respirations bienvenues entre chaque aventure. On ne s'ennuie pas une seconde et l'on plonge facilement dans chaque enquête avec le fil rouge de la relation de Lady Bradsley avec son mari défunt Henry. C'est intrigant et pleins de rebondissement avec une écriture qui dose à la perfection les éléments fantastiques.

Lady Bradsley est une aventurière sensible aux pouvoirs médiumniques particuliers dont elle use pour libérer les fantômes et braver les esprits maléfiques. Elle traverse le monde entier, telle une Indiana Jones au féminin avec témérité, enquêtant avec sang froid au milieu de flux spirites. Des mésaventures dépaysantes avec un léger accent suranné, addictives et bien menées.

Les Héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime #PLIB2020

Éditions du Chat Noir
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Les Héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime
Clémence GODEFROY
Editions du Chat Noir
collection Neko
avril 2019
226 p.
#ISBN:9782375681084

 Texte d'éditeur



 Contexte de lecture

Une lecture effectuée dans le cadre du Tournoi des Elites et de l'Epreuve des Audacieux organisé par l'équipe du #PLIB2020. 
PLIB

 La petite histoire

Nous sommes dans un Japon de fantasy où se côtoient une magie ancestrale presque oubliée et des hommes meurtris par les guerres. 
Nous allons suivre principalement trois personnages féminins : Ayané, sorte de baroudeuse indisciplinée et bourrée d'énergie, une hyperactive missionnée pour surveiller Numié Dayut, une princesse mystérieuse et prisonnière, habitée d'une aura puissante, et Yoriko, sans âge et aux mille visages, maîtresse de l'illusion et du mensonge. Mais nous allons également rencontrer des protagonistes aux pouvoirs cachés, singuliers qui vont petit à petit converger en raison des événements qui se produisent.


Ce que je retiens de cette lecture

La couverture du roman 

L'illustration d'Anato Finnstark introduit parfaitement le roman, coïncidant parfaitement avec le début de l'intrigue et son atmosphère. L'artiste avait déjà signé la magnifique couverture de La fille qui tressait les nuages.


L'univers 

Ne serait-ce pas drôle de ramasser un objet seulement pour l’entendre parler ou vous tirer la langue ? Ou voir un chat se transformer en humain à l’orée d’un bois ? "

Nous sommes plongés dans un Japon médiéval de fantasy  avec une magie des Yokais ou autres Bakemono, des métamorphes de toutes sortes. Les objets eux aussi sont animés de magie. Enfin,Okami-Hime est littéralement la princesse Louve aux pouvoirs magiques puissants, fille d'un dieu ou esprit du folklore japonais. 
Nous débutons l'histoire avec la capture de cette princesse nommée Numié Dayut. 

L'atmosphère de ce roman rappelle certains mangas japonais et la quête initiatique d'Ayané est proche de la structure d'un shonen fantasy. 

L'intrigue et l'écriture

L'autrice maintient un rythme soutenu entre actions et temps de réflexion, elle alterne les points de vue et les personnages pour faire de ce tome introductif une réussite : l'immersion est parfaite.
Richesse et diversité des clans et de leurs pouvoirs, complots, intrigues de cour font que l'on ne s'ennuie pas une seconde. la concision de ce tome ne gâche aucunement le plaisir de lecture et l'autrice a su distiller les éléments essentiels pour appâter le lecteur. 

Les personnages

J'aime la diversité des caractères rencontrés, l'autrice a su nous attacher aux différents protagonistes de la princesse farouche, indomptable et délicate, en passant par Ayané, curieuse, énergique et forte, Yoriko, une Nekomata assez fière et égoïste de prime abord mais qui va se révéler plus altruiste malgré tout. Les personnages masculins ne sont pas en reste : l'héritier du trône des Odai Nojitsune, son bras droit du clan des serpents :    avec un soupçon de romance dans l'air.
 Les relations entre les personnages sont soignées, notamment l'amitié qui va lier petit à petit Ayané et Numié.

 " Elle devait protéger Ayané à tout prix. Pas seulement par amitié pour elle. Non, tout son être, jusqu’au plus profond d’elle-même, lui criait qu’elles étaient désormais liées par quelque chose qui les dépassait. Ce n’était plus une question de choix. Elle devait continuer, c’était tout... "

 J'ai beaucoup aimé cette histoire de Yokais qui se regroupent de différents clans serpent, chat, renard, loup avec la magie cachée et les intrigues et complots qui gravitent autour des héros comme dans un manga. Belle introduction à une aventure déjà palpitante. A suivre donc.

samedi 16 novembre 2019

Thorngrove #PLIB2020


Lynks




Cécile Guillot
Lynks
octobre 2019
269 p.
#ISBN:9791097434373




Thorngrove. Sa forêt d'épines. Son manoir abandonné. Sa légende noire. Ses jumelles maudites.
Lorsque Madeline débarque à Oakgrove et s'intéresse d'un peu trop près à Thorngrove, elle déclenche une série d'événements de plus en plus inquiétants. Et lorsque sa sœur est touchée, Madeline se demande quelles forces obscures elle a bien pu réveiller...

Thorngrove. Sa forêt d'épines. Son manoir abandonné. Sa légende noire. On raconte que jadis, des jumelles y ont vécu. Que l'une d'elles est devenue la proie du Malin et a tué sa propre sœur... Qu'elles hantent toujours les lieux.

De nos jours, Madeline débarque à Oakgrove suite à la séparation de ses parents. Quand on lui demande de faire un dossier sur la ville, la jeune fille, curieuse d'en apprendre plus, pense tout de suite à la légende urbaine de Thorngrove. Mais son enquête pourrait bien avoir des conséquences insoupçonnées,menaçant la santé mentale déjà fragile de sa cadette, Meadow. Lorsque celle-ci se met à agir de manière de plus en plus inquiétante, Madeline se demande quelles forces obscures elle a bien pu réveiller... et si les fantômes ne seraient pas réels.

 
Je me suis procuré le livre en avant-première aux Aventuriales où j'ai rencontré pour la deuxième fois l'autrice toujours aussi réservée et sensible. Je la remercie pour sa dédicace délicate et attentionnée.

Une lecture effectuée dans le cadre du #tournoideselites et de sa première épreuve, l'épreuve des audacieux du #PLIB2020. Seules lectures autorisées : SFFF ou Thriller/Polar. J'ai choisi de découvrir un présélectionné du PLIB2020 et j'ai fait une très bonne lecture. 

PLIB


Il est, de plus, sélectionné dans les 20 et passe donc à l'étape suivante. Souhaitons à son autrice qu'il continue dans l'aventure du PLIB2020.

 

Madeline et Meadow débarquent avec leur mère dans un trou pluvieux du Wisconsin, loin de la ville et de leur père. 
Madeline ne décolère pas depuis que son père est parti avec une nouvelle femme. Elle est à fleur de peau, bagarreuse. 
Meadow est égale à elle-même, elle présente des troubles autistiques qui la pointe comme étant différente au regard des autres. Mais elle semble bien s'intégrer au lycée. 
Madeline va faire la connaissance d'un garçon de sa classe, un peu marginal, Baine, qui va devenir son ami et son partenaire pour un exposé qui les amène à travailler sur le manoir lugubre de Thorngrove. Une atmosphère délétère plane sur ce lieu et elle va contaminer l'humeur des deux jeunes filles, sujettes à des émotions exacerbées, quasi incontrôlables.




 L'objet-livre

Je voulais d'abord souligner le magnifique travail d'édition, avec le soin porté à la couverture par le biais de la magnifique illustration de Fernanda Suarez (@fdasuarez sur Insta), ainsi que de la police de caractère fort bien choisie du titre. La mise en page est elle aussi très raccord avec cet ensauvagement, ce roncier qui avale les pages, jusque sur la tranche qu'il noircit.  



 

L'atmosphère et l'agencement de l'intrigue

Parlons d'abord de l'ambiance créée par l'autrice : le mystère est de mise dans ce roman fantastique où l'on avance avec l'héroïne Madeline d'abord sereinement, sans appréhension et puis l'angoisse pointe, enfle, s'affermit au fil des pages. 
Cécile Guillot construit son intrigue comme une enquête avec des indices qui s'ajoutent au fur et à mesure pour reconstituer un puzzle macabre où à la fin c'est le visage de la mort que l'on finit par apercevoir. 
Mais ce que j'aime dans ce roman, ce sont les respirations et les moments feelgood qui sont distillés de ci de là notamment quand Madeline et Blaine se retrouve. Ce personnage masculin est un catalyseur de mauvaises ondes, il est pacificateur. 

Le lieu antinomique de Thorngrove et dont je rêverai pousser la porte est ce petit salon de thé bric à broc où Blaine amène Madeline afin qu'elle goûte à une tarte au potiron. 

Pour ajouter à l'atmosphère déjà frissonnante, l'autrice nous situe à la période d'Halloween et du jour des morts, en octobre et novembre, mois pluvieux par excellence. 

Le manoir de Thorngrove est comme retourné à l'état sauvage, sans propriétaire véritable, abandonné et entouré d'une légende amérindienne reprenant l'idée du sacrifice du frère, du double pour une renaissance, un équilibre entre le bien et le mal. 

Je ne résiste pas à l'envie de partager cette légende signifiante et poétique, symbolique et tragique. 

 
"  Quand le déluge inonda le monde, Moqwaio envoya son corbeau pour trouver un bout de terre. Survolant la surface des eaux, l'oiseau aperçut la cime d'arbres dépassant des flots. Moqwaio s'y posa et restaura le monde, faisant reculer les eaux. Il devint un héros aux yeux du peuple. Mais Anamaqkiu, l'esprit malfaisant de la forêt, était furieux : il décida de tuer Manabush, le frère jumeau de Moqwaio. Il planta l'épine de la discorde dans le coeur du jeune homme, et quand les frères se disputèrent, en venant aux mains, Manabush glissa malencontreusement dans le lac. (...) Moqwaio voulut le sauver, mais Anamaqkiu gela la surface de l'eau, de sorte que le frère resta prisonnier du lac et se noya sous les yeux du héros. L'esprit l'emporta ensuite avec lui dans le Monde du Dessous.

Les personnages

Cécile Guillot a su modeler des personnages attachants, malgré ou grâce à leurs défauts, leurs failles, leur fragilité. 
Je ne retiendrais ici que Madeline, Meadow et Blaine même si les autres personnages apportent de l'épaisseur et de la consistance à ces trois-là. 
L'autrice laisse s'exprimer les deux sœurs, chacune avec sa sensibilité, son caractère.  D'ailleurs, leurs voix s'alternent et se répondent comme des échos lancés au vide. Un amour fraternel les unit mais la parole entre elles est difficile. On le remarque à plusieurs reprises dans le récit. 
Elles ont une difficulté à communiquer, à formuler leur ressenti. 
Meadow semble posséder des troubles autistiques, une sorte de clairvoyance, aussi. Elle est étrange, au ses plein du terme, étrangère à l'autre (même sa sœur).  

J'aime beaucoup le traitement qui est fait de la différence, de l'importance du regard des autres sur soi, sur son entourage. 

J'en viens au personnage de Blaine, que j'aurai voulu voir développé un peu plus. Il possède une aura solaire et bienfaitrice, il est comme un baume sur les plaies à vif de Madeline qui n'est qu'émotions, explosions. J'aime ce duo. 

Je dirai que l'autrice excelle à rendre compte des relations entre les personnages, et les non-dits sont souvent plus puissants que les mots. 
Une ambiance fantastique réussie avec des histoires de familles et de malédiction. J'ai beaucoup aimé la légende amérindienne qui parcourt le récit. Madeline et Meadow sont très différentes mais elles se complètent et j'ai bien aimé aussi Blaine, un garçon attachant.


" N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent, 
Je suis le scintillement des cristaux de neige, 
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, 
Je suis la douce pluie d'automne, 
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin, 
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort. "

L'Imparfé, tome 1 : Le Royaume qui perdait ses couleurs #PLIB2020


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L'Imparfé, tome 1 : Le Royaume qui perdait ses couleurs
Johan Heliot
Gulf Stream éditeur
mars 2019
232 p.
#ISBN:9782354886806




Entre l’École des guerriers et la maison des fées, à quel destin incroyable Tindal, fils de forestier, est-il voué ?
Comme chaque année dans tous les villages du royaume de Jhalipûr, les enfants de treize ans sont enlevés à leur famille par les messagers du palais pour débuter leur formation. 

Les garçons intègrent la prestigieuse École des guerriers, et les filles se destinent à protéger la nature en pratiquant l’art de la magie ancienne des dames fées. L’enjeu est grand, seuls les meilleurs des novices poursuivront leur apprentissage. 

Les autres ne feront pas la fierté de leur entourage. Mais Tindal, bien malgré lui, va bouleverser les traditions et découvrir sa destinée qui dépasse de loin tout ce qu’il aurait pu imaginer. Et décidément, rien ne va se passer comme prévu à Faërie : une attaque est proche, menée par celui que l’on pensait déchu depuis les Batailles Sans Merci. 

Tindal devra relever les nombreux défis de son histoire et de son avenir pour lutter contre la malédiction qui dévore le royaume.
 

 Une lecture effectuée dans le cadre du #tournoideselites et de sa première épreuve, l'épreuve des audacieux du #PLIB2020. Seules lectures autorisées : SFFF ou Thriller/Polar. 

J'ai choisi de découvrir un présélectionné du PLIB2020 pour conforter mon choix pour la sélection des 20. Ma lecture m'ayant convaincu,  il a rejoint mes 20 élus.
 
PLIB





Nous suivons Tindal, 13 ans, qui quitte sa famille pour être formé en tant que guerrier loin de chez lui dans la capitale de Faërie. Mais une erreur le fait suivre l'apprentissage des fées, à son grand désarroi. 

Pendant ce temps, un mal fait disparaître les couleurs du royaume. Un danger imminent pèse sur tous les habitants de Faërie. Tindal et ses amis auront un rôle important à jouer pour sauver leurs familles.



L'univers que l'on découvre est immersif : avec des guerriers d'abord, véritables héros, légendes vivantes pour les jeunes gens qui connaissent leurs exploits et s'enthousiasment de bientôt les rencontrer. Il y a également les fées aux pouvoirs qui semblent au premier abord de peu d'utilité mais qui vont s'avérer fort utile quand le mal va se répandre. 

Les personnages sont l'atout de ce récit qui les fait interagir, communiquer et avancer ensemble. Rien ne tient sans solidarité de chacun et sans jugement non plus. Ici, chacun a le droit d'exprimer ses envies profondes qui vont très souvent à l'encontre des traditions.  Certains garçons sont sensibles, exècrent la guerre et ses méthodes quand des filles se rêvent chevalier ou redoutable combattant. 
 Comme c'est une quête d'identité : l'on retrouve les thèmes de l'acceptation de soi, de la construction de celle-ci et de la connaissance de sa famille. 
 Enfin, un dernier point, avec l'enchaînement des événements c'est très fluide et rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde dans ces aventures en fantasy.


J'ai beaucoup apprécié de suivre Tindal dans son apprentissage de fée alors qu'il devait rejoindre la compagnie des guerriers : un monde enchanté riche, des personnages loin des clichés, solidarité et acceptation de la différence sont deux thématiques fortes de cette quête d'identité jeunesse bien rythmée.

mercredi 13 novembre 2019

Amélia Fang et le bal barbare


Casterman
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Amélia Fang et le bal barbare

Amelia Fang and the Barbaric Ball (2017)
Laura Ellen Anderson
Casterman
octobre 2018
224 p.
ISBN : 9782203157996



Casterman

Le texte d'éditeur

Amélia Fang, malicieuse vampirette, déteste assister au Bal barbare annuel organisé par sa mère, la comtesse Frivoletta. Ce soir-là, le palais est rempli de vieux monstres qui portent trop de dentelles et qui empestent le Poubel n°5. Comble de malheur, Tangine, prince de Nocturnia et sale-gosse-pourri-gâté, capture Trouille, sa citrouille de compagnie. La guerre est déclarée !

Le contexte de lecture

 Une lecture que j'ai faite lors de la semaine des vacances d'Halloween. Elle tombait pile poil dans le créneau et elle me permet de valider une fois de plus un menu du Pumpkin Autumn Challenge : Jack-O-Lantern.
Casterman

La petite histoire 

Amélia Fang est une vampire qui n'aime rien mieux que de jouer avec Trouille sa citrouille. Mais voilà ! Sa mère a décidé d'inviter le prince Tangine pour le bal barbare de Nocturnia... un bal annuel barbant pour notre petite héroïne qui préfèrerait chasser des fées avec Florence sa copine Yéti ou encore enterrer des crapauds avec Grimaldi, l'apprenti faucheur. Mais elle va vite constater que sa journée va être plus qu'extraordinaire avec paillettes et poudre de fée en prime.

Ce que j'ai pensé de cette lecture...

C'est un jeunesse très distrayant et drôle comme j'adore en lire. 
Il y a tout ce que j'aime : des personnages croquignolets, un peu ridicules et fantaisistes, une petite héroïne espiègle, un bestiaire fantastique très bien croqué et riche pour une histoire qui se dévore tel un bon plat de vers gluants. 



Casterman

Je craque pour la mise en page, la couverture et la carte du royaume (les noms de lieux sont savoureux), les détails dans les illustrations. Les dessins sont expressifs et servent parfaitement cette histoire. 

Casterman
L'autrice nous propose un récit pleins de rebondissements et de drôlerie. Pour les frileux de l'horreur et les férus d'histoires no creepy and no spooky et donc plutôt halloweenesquement craquante.

La Jeune institutrice et le grand serpent

 La Jeune institutrice et le grand serpent Irène Vasco (autrice) Juan Palomino (illustrateur) Obriart ISBN : 9791095135494        Une lectur...