mercredi 19 février 2020

Lames vives, livre 1 : Obédience #PLIB2020



Crédits : Mnémos
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 Lames vives, livre 1 : Obédience
Ariel HOLZL
Mnémos
Naos
octobre 2019 
332 p.
#ISBN9782354087487

Le texte d'éditeur

Le vif-argent coule dans leurs veines.
Les esclaves sont devenus les maîtres.
La République d’Obédience est née.

Six destins se croisent et se brisent comme des chaînes dans ce roman aux personnages complexes et humains. Un récit d’aventure puissant, poignant et addictif sur la liberté et la lutte pour ses idéaux.



Le contexte de lecture

Lecture dans le cadre du #PLIB2020. Je suis ravie de découvrir Ariel Holzl dans un nouveau registre, toujours en fantasy. La couverture est magnifique comme à chaque fois et elle est signée Melchior Ascaride.




leplib
 La petite histoire
 Nous allons suivre plusieurs points de vue, plusieurs personnages qui vont se télescoper violemment à un moment donné lors d'une révolte sans précédent dans ce monde fait d'injustices, de complots, de non-dits, de pouvoirs et d'un brin d'"humanité". Six "vies" qui survivent, certains sans mémoire, quand d'autres lisent les esprits et gardent un lourd passé en souvenir vivace. 


L'univers créé
 Nous sommes dans un royaume en ruine, dévasté, pollué fait d'un désert de sable volcanique le Nigredo, d'un Océan noir intoxiqué, de vestiges de cités califales disparues avec la Guerre des Chaînes et d'une ville Trinitas tenue par la République et les Muedins alors que les Haa'thi, opprimés vivent à Albedia la blanche ou sur Pha'Rodia, la cité flottante.


L'intrigue 

L'alternance de points de vue nous permet de découvrir le monde et les personnages de ce récit au fur et à mesure et d'en comprendre les rouages, les chaînons plutôt qui clivent chaque protagoniste à un destin qui semble immuable. Il semble qu'un premier grain de sable nommé Gryff viennent perturber les engrenages bien huilés de La République corrompue grâce à un deuxième grain de sable Minah, une empathe. Rien d'étonnant me direz-vous vu que l'intrigue se déroule aux portes d'un désert. Du sable, il y en a à revendre. Cela ne pouvait que se gripper... 
Nous allons découvrir que la République a recours à une armée d'êtres, monstres rendus puissants grâce au vif-argent létal qui coule dans leurs veines : les Lames. Ces soldats modifiés, mutants se voient dotés d'armes parties intégrantes de leurs corps.Cette armée est sans mémoire (ou presque), communiquant par télépathie et utilisant la violence pour anéantir les derniers bastions Haa'thi. La République a aussi une armée d'élites les Magnites, admirée et crainte. 
Au moment du récit, il semblerait qu'un complot viserait le Festival Solaire de Trinitas, mais personne ne sait comment le déjouer.  les magnites sont chargés d'enquêter discrètement pour débusquer le coupable.
L'intrigue va très vite laisser l'action prendre le dessus et emporter le lecteur dans un compte à rebours effréné et haletant à la suite de Gryff, Minah, Nazeem ainsi que Saabr et Ellinore et le mystérieux ?
Une intrigue comme un puzzle, qui vire vite à la tempête de sable et devient alors addictive (impossibilité de poser le livre avant de l'avoir terminé).


Les personnages
Que dire des personnages ? Ce ne sont pas des héros mais plutôt des anti-héros qui subissent d'abord le système, mais qui vont très vite s'affranchir. Ils ont soif de liberté, de connaissances, de réponses. Une quête va voir le jour initiée par Minah, une jeune empathe, obnubilée par son passé et la disparition de sa jumelle. Elle entraîne dans son sillage Nazeem, son ami secrètement amoureux et un mort ressucité : Gryff (ancienne Lame). 
Gryff est un incorrigible romantique dans le corps d'une machine à tuer, un paradoxe sur patte en somme. C'est l'un de mes personnages préféré avec Saabr (brut"e" de décoffrage) qui fonctionne à l'instinct et ne manque pas d'humour. 
Plus rationnelle est Ellinore, la Magnite. J'aime son calme apparent et sa détermination. Elle n'en est pas moins sensible.  

Des personnages originaux aux rapports complexes, qui tranchent, coupent, éviscèrent, hachent menu, menu, écorchent, lacèrent, étranglent, s'entredéchirent mais qui sont si attachants malgré ces airs de brutes.


La plume
Ariel Holzl semble encore apprécier les armes blanches (qui ne le restent pas longtemps dans ce roman) à l'instar de ses héroïnes de Grisaille*. Magnifique collection d'objets tranchants, avis aux amateurs, assortie d'un champ lexical fleuri de l'éviscération, éventration et autres joyeusetés qui doivent ravir Nyx*. 
*voir les Sœurs Carmines
Je regrette de ne pas avoir retrouver totalement la verve incisive d'Ariel Holzl, même si cet opus ne manque pas d'incision au sens propre, (cela aurait peut-être été too much d'ajouter le sens figuré). 
Son humour est toujours là au coin d'une phrase, un humour grinçant, cynique, noir. 


 L'univers et les personnages sont tip top : j'ai adoré la traversée du désert et l'Océan noir, les scènes de bagarres et d'insurrection dynamiques et prenantes. Le plus :  pour les personnages, Lames déjantées, Manites naïves ou "complotrices", empathes torturés. Beaucoup d'interrogations à la fin de ce tome qui appelle à corps, à cris, aux armes la suite...

Je dirai que ce tome 1 m'a laissé sur ma faim. J'en sais ou devine trop peu.  Il me faudra découvrir le deuxième opus pour me faire un avis plus tranché, coupé, taillé sur mesure et ... percé à jour l'auteur derrière ses six fantastiques.

dimanche 9 février 2020

Rouge sang et Noir corbeau, tome 1 : l'apprentie faucheuse #PLIB2020


Crédits : éditions Le Héron d'Argent
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Rouge sang et Noir corbeau, tome 1 : l'apprentie faucheuse
Justine Robin
Editions Le Héron d'Argent
mars 2019
273 p.
#ISBN:9791094173374

 Le texte d'éditeur
 
« Aujourd’hui, je suis morte. »
Amélia Pratt était une simple domestique, pauvre et sans avenir. Mais par une froide nuit d’hiver de l’année 1850, un homme la précipite dans la mort.
Elle renaît alors sous les traits de Red Death, l’une des sept petites faucheuses. Désormais, son rôle est de pourchasser les esprits errants et les fantômes. Et à ce petit jeu-là, elle est la meilleure !
Pourtant, elle n’a pas choisi l’Ankou le plus docile pour la seconder dans sa tâche. En effet, le beau Rain n’est autre que son propre meurtrier, désormais contraint de lui obéir pour l’éternité…
Entre complots, dangers et trahisons, parviendra t-elle à accomplir son rêve : devenir la prochaine Grande Faucheuse du Sanctuaire de la Mort ?

Le contexte de lecture

Découverte de ce roman grâce à ma participation en tant que juré au #PLIB2020. Merci à la maison d'édition pour l'envoi du ebook. Je me suis quand même procurée le tome 1 en papier pour un confort de lecture et je ne regrette absolument pas cette acquisition. Le tome 2 rejoindra rapidement mon butin livresque.



Crédits : le plib

Ce tome 1 fait partie des 20 sélectionnés du PLIB 2020 et il ne démérite en aucun cas de ce trouver ici. J'ai été ravie de voir une petite maison d'édition gravir cette marche, c'est toujours un plaisir et une curiosité de lire une nouvelle plume et appréhender une nouvelle démarche éditoriale.

La petite histoire

Amelia travaille pour une riche famille dans les plantations du Colorado quand sa mort survient. Elle va alors devenir Faucheuse et entraîner avec elle le ténébreux Rain. S'ensuivent des centaines d'années de conflits entre eux et d'âmes récoltées non sans peine, mais... les événements vont bousculer les certitudes autour du Sanctuaire de la Mort.



Ce que je retiens de cette lecture...

 Le travail éditorial autour de ce livre est impressionnant autant pour la qualité et le soin apportés à la couverture et aux illustrations centrales que pour tous les détails autour des chapitres et des paragraphes avec les miniatures en noir et blanc et les fioritures précieuses en accord avec le récit. Quelques coquilles dans le texte cependant (oubli de déterminant et autres anicroches surtout sur le dernier tiers). Mais l'harmonie de l'ensemble est vraiment à souligner.

Parlons maintenant de l'intrigue et des personnages sans trop en dire.
Justine Robin nous présente d'abord deux personnages antagonistes, foncièrement différents dans leurs caractères : Amelia Pratt une jeune fille gauche et naïve assez mièvre de prime abord et Gabriel Hauwnkins, un jeune homme diablement beau mais prétentieux, voleur et sournois,... et même meurtrier, ne le cachons pas. Deux personnages détestables : l'un par son insignifiance l'autre par son mépris.
J'avoue que je ne savais pas trop quoi penser de ce début... jusqu'à ce que la Mort intervienne d'abord bien réellement puis sous diverses personnalités.

Et là encore, l'autrice décide de donner à Amelia et Gabriel de nouvelles identités très figées et une relation de dominant-dominé qui les enferment dans un cercle vicieux de conflits de plusieurs décennies (la vengeance a la dent dure!). Cette relation crée une distance avec les personnages pendant une grande partie du récit. J'ai réellement eu de l'empathie pour eux que dans le dernier tiers du livre. Heureusement, que les carapaces de ces personnages présentent quelques fissures. Un peu d'humanité est bien venue.

L'autrice a décidé de faire alterner le point de vue de Gabriel/Black Rainbow et celui d'Amelia/Red Death. J'aime bien cette approche mais j'aurai apprécié d'entrer un peu plus dans leurs "âmes" respectives ce que ce procédé aurait permis, mais on reste en surface, face à un mur qui nous cache les émotions, les ressentis réels et complexes des anti-héros qui nous font face. Je suis une lectrice qui aime vibrer avec ses personnages faire corps avec eux et là... j'avoue que je n'ai pas pu (une petite frustration). J'ai de l'espoir cependant pour la suite (le tome 2 ), il semblerait au vu des derniers événements que les personnages évoluent, s'ouvrent (hâte! hâte de voir ça...)

J'aime sinon beaucoup les personnages secondaires Guerre, Alice, Agathe, les différents Ankous.  Heaven, Graal et plus particulièrement le charisme de la Santa Muerte. Là, rien à dire, la galerie de portraits est impressionnante et j'ai envie de les retrouver rapidement pour voir leurs interactions.

Justine Robin excelle dans la création d'un monde de la Mort cohérent et riche qui regroupe plusieurs mythologies et croyances. L'agencement de ce petit monde est bien retranscrit et se visualise aisément. Beaucoup d'interrogations restent en suspens quant aux semeurs de Vie, le pendant des émissaires de la Mort et à leurs réelles motivations. Et la Mort dans tout ça...

Je trouve que les moments de combats et d'"aventures" sont très bien menés. J'ai aimé l'atmosphère du bateau fantôme ou du manoir hanté. L'autrice nous embarque avec elle à chaque fois.

Ce qui pêche à mon sens dans ce récit c'est le rythme et l'enchaînement des événements, cela manque de fluidité par moment. J'ai décroché de ma lecture à certains passages sans trop savoir pourquoi, c'est dommage.

Ce n'est donc pas un coup de coeur mais j'ai passé un bon moment, c'est indéniable.

Malgré quelques maladresses dans le rythme de l'histoire, j'ai plutôt bien aimé l'univers créé autour de la Mort avec les Faucheuses, les Ankous, les Fossoyeuses et autres Cavaliers de l'Apocalypse. La deuxième partie palpitante m'a réconcilié avec les personnages principaux d'abord antipathiques et me donne grandement envie de poursuivre Amelia et Rain vers une quête sulfureusement périlleuse.

mercredi 5 février 2020

La Street, tome 1 : en mode bolide


Crédits : Magnard jeunesse
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La Street, tome 1 : en mode bolide
Cécile Alix
Illustrations de Dimitri Zegboro
Magnard jeunesse
février 2020
160 p.
ISBN : 9782210968363

Le texte d'éditeur

Moi, c’est Carl, j’ai 11 ans. Dans la vie, y a ceux qui marchent et ceux qui courent. Moi, je roule : grâce à Bernard, mon fauteuil de warrior !
Un jour, ma mère décide qu'on doit déménager pour aller vivre à Paris. C'est la GROSSE PANIQUE !
La ville, ça me paraît trop trop hostile… Heureusement, dans notre nouvel immeuble, il y a Miel et Orel.
Eux aussi, ils roulent : en rollers et en skate. En deux minutes, on devient potes. Et à nous trois, malgré les parents qui nous collent un peu trop et les galères du collège, on devient vite... LES ROIS DE LA STREET !

Le contexte de lecture

Je remercie la maison d'édition Magnard jeunesse pour l'envoi de ce service presse.  




La petite histoire

Carl est un garçon d'une dizaine d'années qui vit avec sa mère à la campagne. Il passe son temps à dessiner ou à vadrouiller dans la nature avec Bernard (son fauteuil roulant) et Oumtiti (son mouton noir). Sa vie sociale est assez réduite mise à part  les congénères de Oumtiti et le Père Morel, un grand-père affectueux qui vit dans la ferme à côté. Carl rend compte dans son journal de ses journées, de sa relation avec sa mère et son affreuse grand-mère Lilith. Mais voilà, sa mère a décidé de revenir dans la capitale pour son travail et "resociabiliser" Carl. 

"C'est vrai que je n'ai pas de potes et que les seuls humains  que je fréquente c'est ma mère et le père Morel. Moyenne d'âge, cinquante-trois ans... A ce rythme-là, pour les anniv', le budget bougies va bientôt dépasser le budget gâteau."

Une nouvelle qui ne plaît pas du tout, mais du tout au garçon en question. Plus de balades en forêt, plus de câlins à Oumtiti mais surtout le regard des autres...



 Ce que je retiens de ce roman graphique...

Carl est un petit bonhomme attachant, spontané, curieux. L'autrice et l'illustrateur croquent des personnages plein de vie, de travers, c'est ce qui fait le croustillant de ce graphique. En peu de mots et de dessins,  on découvre Pauline, une mère affectueuse et impulsive, Lilith, une grand-mère dragon casse-pied, Miel et Oriel, des amis en or, rebelles et francs, un Père Morel  direct et tendre et toute une flopée de personnages divers des gosses de la banlieue, aux professeurs du collège, en passant par les habitants du quartiers parfois rigolos, parfois grinçants. Ce joyeux monde grouille, blablate, gronde des bips et nous font sourire.  



 Une galerie de portraits parfois tendre parfois caricaturale pour rendre compte de relations d'amitié, de tension. 
Une année introductive avec Carl pour passer de la campagne à la ville, du calme de la nature à la frénésie de la Street, de l'école au collège.
Un roman graphique drôle, frais et pétillant avec la plume irrésistible de Cécile Alix et les dessins pêchus de Dimitri Zegboro. 
A suivre. En effet deux autres tomes sont à venir pour retrouver Carl, Oriel et Miel dans de nouvelles aventures urbaines et collégiennes. Une suite que je découvrirai avec grand plaisir.


dimanche 2 février 2020

Les Nocturnes #Plib2020


Crédits : Lynks
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Les Nocturnes  #Plib2020
Tess Corsac
Lynks
mars 2019
370 p.
#ISBN9791097434274 

Le texte d'éditeur

 125 Rouges. 125 Verts. 250 amnésiques. Et combien de Nocturnes ?
Nous avons cherché par tous les moyens à découvrir pourquoi nous étions enfermés ici. Si seulement nous avions su... Aurions-nous quand même été jusqu'au bout ?
Nous avons cherché par tous les moyens à découvrir pourquoi nous étions enfermés ici. Si seulement nous avions su... Aurions-nous quand même été jusqu'au bout ?

Un nom, un bloc, une couleur d'uniforme : Rouge ou Vert. Ce sont les seules informations dont disposent les deux-cent-cinquante pensionnaires de la Croix d'If, entrés dans l'institut sans le moindre souvenir et sans opportunité de sortir.
Natt Käfig est un Rouge du bloc 3A. Il est le dernier à avoir vu Laura, une Verte, avant sa mystérieuse disparition. Il se fait approcher par un groupe d'élèves... Qui sont ces " Nocturnes " qui ont besoin de son aide et qui pensent que Laura avait découvert les raisons de leur présence dans l'institut ? Rouges et Verts vont devoir collaborer pour percer le secret de la Croix d'If et échapper à l'administration. Y parviendront-ils en apprenant qu'ils sont prisonniers pour des motifs différents ?


La petite histoire

Natt semble se réveiller d'un profond sommeil quand il voit cette jeune fille traverser de nuit l'institut des papiers sous les bras, elle fuit... Une étincelle s'est allumée dans son regard, celle de la révolte, de l'envie de savoir, il va rejoindre les Nocturnes. Mais qui sont-ils, que font-ils dans l'ombre ? Que veulent-ils ? 


Le contexte de lecture

 Les Nocturnes est un des sélectionnés du #plib2020 et un livre que je souhaitais découvrir dès sa sortie. Une excellente lecture qui mérite largement sa place dans cette sélection. 
 
Crédits : leplib

 
Ce que je retiens de cette lecture...

L'atmosphère du bouquin est brouillardeuse comme l'esprit des jeunes enfermés dans cet institut. Le lecteur découvre au rythme de Natt la vie et les secrets de ce lieu. L'on se révolte à l'unisson contre les non-dits, les règles. L'autrice met en place un huis clos étouffant où 250 jeunes s'observent, se jugent, s'allient sous la surveillance constante de "l'etablishment", une autorité taiseuse qui supervise leur quotidien et s'immisce dans leur intimité. Pas de liberté pour les membres de cet institut, mais pourquoi ? 

 Beaucoup de rythme et d'action. De la tension tout du long.
Tess Corsac nous tient en haleine du premier mot au point final et même quand des révélations sont faites, elle maintient une pression de dingue. L'action prend le relai de la réflexion et nos nerfs sont mis à vif.  J'ai frémi en suivant Natt dans sa quête de vérité et d'identité. 
 C'est certainement la qualité première de ce récit faire vibrer le lecteur au diapason de ses héros. 

J'ai apprécié chaque personnage de l'histoire même si l'on suit plus particulièrement Natt. Ils ont tous des personnalités duales, complexes, non tranchées, ils sont comme la couverture, à la tonalité grise ni tout à fait blancs ni tout à fait noirs. Ils sont jugés, ils se jugent entre eux, ils se jugent eux-mêmes, mais ils sont le miroir d'une société rongée par la culpabilité sans savoir comment réagir et agir.
La thématique de la culpabilité et la recherche d'identité sont intimement liées ici. L'introspection est de rigueur dans ce récit d'action, une plus-value non négligeable qui donne force et qualité à l'histoire.

Mise ne réseau 

Un huis clos haletant avec des rebondissements jusqu'aux dernières lignes.
A rapprocher de La Tour de Cécile Duquenne ou encore  Naissance  des cœurs de pierre d'Antoine Dole, pour les amateurs de film de Vol au-dessus d'un nid de coucou avec Jack Nicholson  pour les quelques schèmes en commun qui ne laissent pas indemnes.


La Jeune institutrice et le grand serpent

 La Jeune institutrice et le grand serpent Irène Vasco (autrice) Juan Palomino (illustrateur) Obriart ISBN : 9791095135494        Une lectur...