samedi 31 mars 2018

Le secret des nuages

©Albin Michel jeunesse
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Le Secret des nuages, Fred BERNARD et François ROCA, Albin Michel Jeunesse, octobre 2001, 36 p.


La Petite histoire

 Marco décide de participer à une course de vieux coucous qui traverse le Triangle des Bermudes
Cet amoureux des airs prend son vol avec son ami le fennec. Ils vont vivre une aventure aux frontières du réel et être initiés au mystère de la formation des nuages.

Le contexte de lecture

Emprunt de bibliothèque : dès que je tombe sur un album illustré par François Roca et si en plus il est associé à l'auteur Fred Bernard, je n'hésite pas une seconde pour le découvrir.
 


 Les auteurs 

Le duo Fred Bernard et François Roca propose de nombreux albums sur la différence, l'amour, l'acceptation de l'autre.  Ces albums sont souvent des bijoux de perfection j'ai eu de nombreux coups de coeur ou de très bonnes lectures: Jésus Betz, Anya et Tigre Blanc, la Comédie des ogres...

©Seuil Jeunesse/©Albin Michel jeunesse

©Albin Michel jeunesse
©Albin Michel jeunesse

©Albin Michel jeunesse
©Hatier/©Seuil jeunesse/©Albin Michel jeunesse

©Albin Michel Jeunesse
 
 L'objet-livre et les illustrations

Magnifique illustration de couverture avec cet aviateur et son compagnon un fennec qui, d'entrée de jeu, me fait penser au Petit Prince de Saint-Exupéry
Le titre ajoute la touche d'aventure et de mystère qui finit de me séduire. 

Le travail des couleurs donnent un supplément d'âme aux atmosphères créées par François Roca. Les heures qui passent ont leurs propres couleurs. Les nuages sont autant de poèmes d'émotions, ils traduisent la colère, la sérénité. Les couleurs connotent l'ambiance. Une fonction dramatique naît des images.

François Roca joue avec les contrastes : l'avion paraît tantôt immense, tantôt minuscule perdu dans les nuages ou posé sur l'île-baleine.
Il varie les cadrages créant la surprise, rompant avec la monotonie.
Les bleus du ciel et de la mer sont magiques, presque. J'aime les moments choisis comme le crépuscule et l'aurore pour sublimer les couleurs de cieux et des nuages. 


 
Le style d'écriture

Fred Bernard joue avec les mots  pas toujours perçus par le jeune lecteur, par exemple "La Baie Attitude".
Seul bémol : la longueur du texte qui est minorée par la  l'écriture poétique mais qui rend ardue pour un jeune lecteur l'appropriation de l'histoire.  

 Les thèmes abordés 

Les références intertextuelles sont surtout celle d'Antoine de Saint-Exupéry et son Petit Prince. 
Les deux auteurs proposent un hommage non dissimulé à Saint-Exupéry , aviateur-écrivain et au renard du Petit Prince avec ce petit fennec qui s'est lié d'amitié avec Marco, l'aviateur-rêveur.
Le rappel du mythe du triangle des Bermudes est ici reconstruit avec l'idée de piéger les méfaits de l'industrialisation, des progrès technologiques au détriment de la nature.  Nous nous retrouvons aux frontières du réel.
La rencontre avec la baleine-île, créatrice de nuages, permet une prise de conscience de Marco, de l'impact néfaste de l'homme sur la nature.  Nous assistons à un voyage initiatique d'où Marco revient changé.
Un thème récurrent : les nuages, ils se retrouvent dans le Train jaune  (ciel prédominant dans les images) et surtout Monsieur Cloud, nuagiste. C'est un élément naturel qui est mouvant, exprime les émotions des personnages, l'atmosphère ressentie.

Mon ressenti


J'ai aimé retrouver des éléments du petit Prince dans cette histoire car ça m'a permis de m'attacher un peu plus à Marco. J'ai aimé découvrir la légende du triangle des Bermudes et plus généralement de la création des nuages. De la poésie, du rêve, de l'évasion, voilà ce que nous propose ce magnifique album.

Petit Poilu, tome 17 : A nous deux !

©Editions Dupuis

Petit poilu 17 : A nous deux ! de Pierre Bailly et Céline Fraipont, Dupuis, juin 2015, 32 p.

La petite histoire

Petit poilu rend visite à un marionnettiste qui va confectionner un petit poilu presque identique et de drôles d'aventures vont alors découler de ce duo improvisé.
©Pierre Bailly / ©Céline Fraipont


Le contexte de lecture

 C'est un emprunt de bibliothèque, j'ai été attiré par le personnage de petit poilu et les couleurs vives sur la couverture. C'est le premier tome de cette série que je découvre.

 Les auteurs

 Pierre Bailly et Céline Fraipont travaillent en collaboration sur Petit Poilu une série de bande-dessinée pour les petits qui compte presque une vingtaine de titres à ce jour. 

©Pierre Bailly / ©Céline Fraipont

Ensemble, ils ont proposé également une bande dessinée sur une adolescente déboussolée  : Le Muret que je suis fortement tentée de découvrir.
 
©Casterman



 La bande-dessinée pour enfant

Je suis conquise par ce petit personnage plein d'entrain et curieux. Petit Poilu quitte sa maison comme à chaque bande dessinée, il dit au revoir à sa maman et l'aventure commence. 
C'est une bande dessinée sans texte
L'enchaînement des cases intelligemment orchestré permet de comprendre la progression de l'histoire. 
Les auteurs gomment volontairement les éléments de décors pour ne garder que l'essentiel à la narration.  Ce style épuré permet de se concentrer sur l'histoire, pas de parasitage visuel inutile et perturbateur pour les jeunes lecteurs. 
Le choix de couleurs vives et contrastées participe de cette lisibilité de l'histoire.
Sont privilégiés les éléments récurrents pour ancrer l'histoire, les expressions du personnage avec des yeux bien visibles et l'utilisation de tous les éléments d'expression (sourire, gouttes d'étonnement, poils hirsutes...) pour rendre les émotions de Petit Poilu.
©Pierre Bailly / ©Céline Fraipont

©Pierre Bailly / ©Céline Fraipont


Les thèmes abordés

Dans ce volume, Petit poilu va être confronté à son double avec le miroir, la marionnette à son effigie. Les auteurs jouent avec la glace du miroir qui reflète, le miroir déformant, la loupe au début de l'histoire qui grossit la fourmi... Où est l'illusion, la réalité ?
Petit Poilu va ressentir pleins d'émotions contradictoires en se confrontant à son identité. Il apprend à se connaître. J'adore le doudou Petit Poilu de la fin. 

Les auteurs ont l'audace d'aborder un thème difficile celle de l'acceptation de soi avec des petits lecteurs en construction. 

J'aime cette approche et les clins d’œil aux adultes. 

On sent que les auteurs s'amusent avec ce personnage, et le plaisir du lecteur en est grandi.
©Pierre Bailly / ©Céline Fraipont



mercredi 28 mars 2018

Les Rumeurs D'Issar, tome 1 : le talisman perdu


Droits d'éditeur :  Hachette
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Les Rumeurs D'Issar, tome 1 : le talisman perdu, Marie CAILLET, Hachette, mai 2017, 430 p.



 La petite histoire 

 « Dis-moi quel est ton Signe, je te dirai quel est ton pouvoir… »
Dans les royaumes d’Issar, la magie habite tous les Hommes. Mais parfois, elle en choisit un. Le pouvoir dont il dispose est alors si puissant qu’il s’incarne en un animal mystique, qui dépend de son signe de naissance. Ces deux êtres, liés à tout jamais, ont pour mission de protéger les puissants de ce monde.

Edjan, seize ans, est l’un de ces élus. Le problème, c’est que son animal, loin d’être redoutable et possède un caractère épouvantable. Ils ont bien du mal à cohabiter dans leur boutique de tapis volants. Jusqu’au jour où leur secret est découvert par Shaëll, voleuse intrépide, qui travaille pour une entité hors-la-loi. Avec elle, ils décident de quitter l’anonymat et d’apprendre à contrôler leur magie.

Par-delà les dunes, ils vont devoir se rendre à Galène, capitale du royaume d’Aestera, où le Lion a disparu…




Contexte de lecture

 Lecture effectuée dans le cadre du PLIB  2018 dans la pré-sélection. Un titre qui m'a attiré pour son genre :  la fantasy, le choix du lieu : un univers proche des Mille et Une nuits avec tapis volants, magie et talismans.
 

L'auteure

 Je découvre la plume de Marie Caillet avec ce livre. Elle a également écrit une saga fantasy/romance qui a connu un certain succès avec L'Héritage des Darcer, ainsi qu'une nouvelle dans le recueil Mon cheval, mon espoir.

Droit d'éditeur : Michel Lafon


Droit d'éditeur : Rageot
 



La couverture et le titre, la mise en page

Une couverture aux couleurs du feu avec des flammes en surimpression dans les coins, au centre : une silhouette d'homme dans l'ombre avec un talisman étincelant au cou et l'évocation d'une tête de tigre lumineuse émanant de ce talisman. L'homme apparaît avec un sabre à la main.   
Tout attire l’œil et l'on a déjà les codes de la fantasy avec cette image, la police du  titre vient ajouter la touche orientale à l'histoire. Ce premier tome s'intitule Le Talisman perdu et semble évoquer une quête.
L'éditeur a pris grand soin de la mise en page de ce livre avec une carte des Royaumes d'Issar en début de livre des inserts d'illustrations et miniatures (sabliers) en fin de chapitre ou à l'évocation d'une rumeur qui ajoutent au plaisir des yeux. 

L'ensemble est séduisant et donne envie de découvrir cette aventure exotique.

 L'organisation de l'intrigue l'univers créé et les personnages

Les chapitres et l'action sont entrecoupés d'annonces, rumeurs qui dévoilent des complots, affinités sans que l'on sache d'où viennent ces informations.    

En ce qui concernent les actions, elles s'enchaînent et un donnent un rythme soutenu à l'ensemble. 

L'univers fantasy imaginé par l'auteure 

Très vite l'on est plongé dans ce royaume de déserts, de magie où les signes astrologiques confèrent aux hommes des pouvoirs grâce à des talismans

Nous découvrons également les anges gardiens qui sont deux êtres liés par un fort pouvoir magique d'un côté un homme (le gardien) de l'autre une entité animale (l'ange), ce dernier dépend du signe astrologique et plus généralement d'un élément (terre, eau, air, feu). Cette correspondance signes astrologiques-éléments, caractères est mentionnée en 2ème et 3ème de couverture.

Les personnages

Mon personnage préféré, c'est sans contexte Shaëll, haute-voleuse, intrépide au passé mystérieux. Un personnage fort, stratège qui va soulever légèrement le voile à la fin de ce tome. 
 Viennent ensuite l'ange et le gardien Edjan et Kez, deux anti-héros vendeurs de tapis volants qui ne maîtrisent absolument pas leurs pouvoirs  et se détestent. Leur évolution va se faire très progressivement et est parfois agaçante. 

Autre personnage intéressant c'est Chanis, gardienne qui a pour ange Acibar (le poison), un serpent bleu lié à l'eau et au signe du Cancer. Cette héroïne est tout en nuances et c'est pour cela que je l'apprécie tout particulièrement.

Des personnages secondaires tout aussi intrigants vont jouer un rôle signifiant dans cette aventure : le djinn Phélénas, ainsi que le roi Adan et la reine Sibritt, des comploteurs de haut-vol.

Reste un personnage omniscient qui semble au fait de tout dans les royaumes d'Issar et c'est le Mouchard, celui par qui les rumeurs arrivent et influent les alliances et les dénonciations, les complots et les quêtes mais dont on ne connaît ni le visage, ni les déterminations profondes. 

Deux rivalités sous-jacentes pointent très vite entre le pouvoir des signes incarné par le Palais et le contre-pouvoir et ses rebelles qui prend la forme d'une société secrète : La Maison.


L'écriture et le style de l'auteur

 Marie Caillet propose une histoire originale par son univers et elle associe des personnages très éloignés dans leur conviction pour créer un trio discordant ,atypique mais qui questionne sur l'avenir de cette quête. Elle reprend des poncifs de la fantasy (quête, initiation, complot, amitié, épreuves) avec un style très fluide. J'aime surtout son univers foisonnant et dépaysant. J'attends avec impatience la suite pour voir s'ouvrir et s'affirmer le caractère de chaque personnage. Beaucoup de mystère plane encore sur les motivations de chacun. 


Mon ressenti, ce que je retiens de cette lecture

Un livre qui se lit d'une traite avec rebondissements, moult personnages et des intrigues parallèles qui permettent de découvrir l'univers fourni d'Issar et son fonctionnement.

Mise en réseau pour l'univers avec Rozenn de Laëtitia Danae Éditions Plume Blanche ou encore les Mille et une nuits.

Une lecture que je conseille : 
   aux amoureux de la fantasy et de l'aventure 
   à ceux qui apprécient une certaine magie orientale.


dimanche 25 mars 2018

Flon-Flon et Musette

©Ecole des loisirs


Flon-Flon et Musette, Elzbieta, Ecole des loisirs, septembre 1998, 36 p.

 

La petite histoire

 Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit: "Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver." Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.

©Elzbieta
« Est-ce que je faisais trop de bruit en jouant avec Musette ? (...) Non(...). Les enfants sont trop petits pour réveiller la guerre. »

Mon avis

 Un album universel et intemporel pour parler de la guerre.  

 La 2ème et 3ème de couverture représentent des fleurs rouges mêlées à des barbelés pour donner le ton de cette histoire entre amour et guerre. 

L'auteure a choisi d'utiliser du papier de soie, la superposition, des tons pastels en dominante qui donne un aspect brumeux, estompé, évanescent à l'ensemble. 

Elle marque bien les espaces et oppose dedans/dehors en introduisant la fenêtre (cadre dans le cadre), parfois ouverte, souvent fermée ; on observe l'extérieur ou au contraire l'on devine l'intérieur. La fenêtre est ici le symbole à la fois de l'enfermement, de la protection, de la frontière, de l'intimité.

Champ et contre-champ se succèdent pour rendre compte des ravages de la guerre au dehors et au dedans.

Du moment où la guerre éclate, le monde n'est plus sûr. La guerre emprisonne Flon-Flon dans sa maison. La guerre l'isole, l'éloigne de Musette. La guerre  le trouble, l'interroge sur sa responsabilité, le questionne. 


©Elzbieta

Ce qui éclaire ces moments de doute, de peur ce sont les dialogues entre Flon-Flon et ses parents. Cette communication les préserve de la solitude, la peur.

©Elzbieta
« La guerre était trop grande. Elle n'écoutait personne. On l'entendait aller et venir. Elle faisait un bruit immense. Elle allumait de grands feux. Elle cassait tout... »


©Elzbieta

« Ce n'est pas vrai ! La guerre n'est pas morte ! Pourquoi est-ce que tu ne l'as pas tuée ?(...)

La guerre ne meurt jamais.(...) Elle s'endort seulement de temps en temps. Et quand elle dort, il faut faire très attention de ne pas la réveiller. » 

©Elzbieta

La guerre transparaît par touches abstraites en pleine page avec des couleurs d'orage et de sang, de cendre et de neige. les morts sont sans regard, sans expression. 


©Elzbieta

 

J'aime particulièrement la relation houleuse et tendre de Flon-Flon et sa maman. Une maman qui cherche à le protéger de la guerre. Moments de révolte  (Flon-Flon en colère qui enjambe la fenêtre, sort du cadre, brave l'interdit) et de tendresse ( en ombre chinoise,  deux silhouettes celles de Flon-Flon et de sa maman avec une lumière douce et chaleureuse au milieu de la nuit et la neige) se succèdent. 

L'auteure excelle à déployer toute une palette d'émotions contradictoires et pourtant justes (joie simple de l'enfance, tristesse, amour, colère et révolte, lassitude, peur...). Mais Elzbieta termine son histoire sur une note d'espoir, d'amour, de légèreté en brisant la frontière créée par les adultes. Et c'est avec un drôle de pied de nez que Flon-Flon et Musette,aux prénoms prédestinés, font la nique à la guerre, dans un champ de blancheur, de pureté et de nouveauté. Une page blanche pour pouvoir écrire leur destin. 

 Une histoire qui touche au coeur.

Elzbieta fait partie des artistes incontournables à découvrir. Son univers est foisonnant et juste dans les émotions et sentiments transmis.

 

Quelques albums et bande-dessinées jeunesse



https://www.casterman.com/Jeunesse

https://www.casterman.com/Jeunesse
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Benny et Penny, tome 2 : Non, c'est non !/ Benny and Penny in the big no-no ! de Geoffrey HAYES, Casterman, version bilingue, 2010, 72 p.

La petite histoire

Deux petites souris,  frère et sœur, Benny et Penny viennent d'apprendre qu'un nouveau voisin est arrivé. Curieux, ils cherchent à savoir à quoi il ressemble.



©Geoffrey Hayes
Le contexte de lecture

J'ai été attiré par le drôle de format de cette BD double avec une version anglaise et une version française (recto/verso).

Cet ouvrage est très pédagogique : le texte est mis en gras pour signaler une intonation plus forte mais aussi insister sur des mots de vocabulaire. Les onomatopées, elles, sont en rouge ; elles reprennent des bruits qui ne se prononcent absolument pas de la même manière en anglais et en français.  

©Geoffrey Hayes

Les personnages

It's so cute ! Les deux petites souris sont à croquer. J'aime bien ses deux personnages rondouillards : le grand frère Benny, un véritable casse-cou et la petite sœur Penny toujours à poser des questions et très curieuse.  Ce duo fonctionne bien et rappelle les bêtises, peurs et préoccupations de l'enfance.

©Geoffrey Hayes


Le choix de la BD apporte de la vivacité au dialogue et les cases de BD sont très variées et casse le rythme, rendant également le récit plus vivant. L'alternance de cases de taille et de forme différentes, de plans serrés ou larges crée du dynamisme. Il y a aussi un jeu avec le cadre, souvent "débordé" qui convient aux aventures joyeuses de nos petits héros.



©Geoffrey Hayes


Un bon outil pour apprendre l'anglais en s'amusant.




https://editionsclairdelune.com/
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Les petites histoires de la forêt de Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci, Clair de Lune, août 2014, 30 p.

 Un petit chien et un écureuil partent en promenade dans la forêt et découvre les animaux qui la peuplent.

©Frédéric Brrémaud / ©Federico Bertolucci
L'originalité de cet album réside dans le fait qu'il est album et bande-dessinée en même temps. De plus, c'est également un documentaire et une fiction.  Il permet d'apprendre tout en s'amusant. Il a été conçu pour les petits curieux de la nature et des animaux en particulier. 

©Frédéric Brrémaud / ©Federico Bertolucci
J'adore les deux personnages principaux, croquignolets : un écureuil vif et enjoué et un chiot peureux et pantouflard. Les autres dessins représentant les hôtes de la forêt ressemblent à ceux de grands studios de l'animation (regards expressifs, couleurs intenses,...).
 
Attention ! La nature prend vie !



©Frédéric Brrémaud / ©Federico Bertolucci

Les auteurs proposent d'explorer d'autres environnements et d'autres temps.
https://editionsclairdelune.com/




https://www.editionsmilan.com/
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 Tatoo au zoo d'Olivier Supiot,  Milan jeunesse, Petit Bonum, octobre 2008, 30 p.

 La petite histoire

 Tatoo le petit chat noir poursuit sa souris préférée. Mais lorsqu'elle se glisse dans le zoo, Il rentre en terrain inconnu. Retrouvera-t-il la souris entre les pattes de la girafe ? Dans la mare du crocodile ? Au fond de la tanière du lion ?...


 Une BD sans parole pour les enfants dès 4 ans.
 
©Olivier Supiot

Une bande-dessinée sans prétention où l'on découvre les animaux d'un zoo. Dessins très cartoonesques et colorés.
©Olivier Supiot


https://www.lajoiedelire.ch/
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 Très chic de Lucia Sforza, La Joie de Lire, Les versatiles, janvier 2010, 74 p.


Un album bestiaire qui présente les animaux de façon épuré puis, mis à nu et enfin paré de textures inattendues.

L'illustratrice joue avec les codes et les graphismes pour composer un zoo élégant et snob.
©Lucia Sforza

©Lucia Sforza
Des animaux tout en rondeur, transformés par leur tenue distinguées : bon chic, bon genre.

©Lucia Sforza


https://www.lajoiedelire.ch/
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Les anges gardiens de Yassen Grigorov, La Joie de Lire, les Versatiles, 2001, 32 p.

Texte d'éditeur
 
Yassen Grigorov fournit des réponses poétiques aux questions que l’on se pose sur les anges gardiens, à commencer par ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas… libre au lecteur de retenir ce qui lui convient.


 Mon avis

Mélange de dessins, collage sur journaux ou pages de livres pour essayer de rendre l'essence des anges gardiens présents dans les sourires, la musique...Êtres évanescents et insaisissables.

Un album assez hermétique pour de jeunes enfants à réserver pour une initiation philosophique.

Magnifique travail d'illustration sur un thème peu commun.


©Yassen Grigorov

©Yassen Grigorov

©Yassen Grigorov


https://www.ecoledesloisirs.fr/
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La chambre de la fille, Perceval Barrier et Matthieu Sylvander, Ecole des loisirs, septembre 2015, 40 p.

 

 La petite histoire

Ah, ces parents ! Comme ils sont touchants, avec leurs désirs d’enfants ! Monsieur et Madame Souris, par exemple. Ils en veulent deux. D’abord un garçon, ensuite une fille : le choix du roi. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme ils l’avaient prévu. La cigogne apporte successivement 25 souriceaux mâles, qui s’entassent dans la chambre des garçons, tandis que la chambre de la fille reste désespérément vide.




©Perceval Barrier / © Matthieu Sylvander

J'adore les dessins très expressifs qui rendent compte de l'état d'énervement de madame Souris.

Les auteurs s'attachent à montrer le désarroi de la maman qui pense que son bonheur réside dans le fait d'avoir une fille. Sa ténacité la conduira à son rêve. Mais cet album ne cache-t-il pas un message pour les parents : la vie ne se contrôle pas de A à Z, la vie c'est aussi l'improvisation et il faut savoir accepter ce que l'on a pour toucher au bonheur.

©Perceval Barrier / © Matthieu Sylvander


©Perceval Barrier / © Matthieu Sylvander






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