Crédits : Antidata |
Gardien du temple
Hervé Mestron
Antidata
juin 2019
64 p.
Le texte d'éditeur
Nous retrouvons Ziz, le jeune dealer entreprenant de Cendres de Marbella, à sa sortie de prison.
Physiquement amoché, moralement changé, Ziz retourne dans sa cité, où plus rien n'est vraiment comme avant : le cannabis a été légalisé, bouleversant les habitudes et l'économie locale. Pour continuer son chemin dans ce monde sans pitié, Ziz va devoir trouver autre chose...
Le contexte de lecture
Merci à la maison d'édition Antidata pour l'envoi de cette nouvelle que j'ai reçu tout récemment.
Je joins ici mon avis succinct sur la nouvelle qui précède et où l'on retrouve le protagoniste principal : Ziz. Cendres de Marbella : La vie ne fait pas de cadeau à Ziz qui lorgne vers les sirènes andalouses et la blanche pour s'évader de sa banlieue clivante. Un ado en perdition qui se cherche, expérimente. Une écriture alerte. Cette concision sied parfaitement au propos et au personnage.
La petite histoire
Je retrouve Ziz sortant de prison après 10 ans. Il est détruit par toutes ses années enfermé, maltraité, violé. Il n'a personne vers qui se tourner, pas de famille. Il va échouer dans l'appart de Dick, le dealer local sans boulot depuis la légalisation de l'herbe.
Ce que je retiens de cette histoire...
Beaucoup de violence, un regard désabusé sur le monde, sur la banlieue qui est une prison également. Aucun réconfort pour Ziz n'est envisageable. Il se réinsère professionnellement mais son âme est morte depuis longtemps.
C'est percutant. Hervé Mestron nous fait suivre cette descente aux enfers d'un jeune homme meurtri, marqué avec un ton cinglant et un cynisme vis-à-vis de la société. La couverture est rouge sang et le propos noir d'encre.
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