La petite histoire
Ou
comment plonger dans ce roman-labyrinthe à la suite de Noemy vers des
impasses, des rêves, des détours en poésie et en introspection. Entre
rêve et réalité, où le temps est aboli, où l'on croise un Minotaure, un
pyjama bleu, un monde à la Alice aux Pays des Merveilles, l'odeur de la
pluie, une vieille croûte de fromage, des personnages de contes...
"Dehors
la nuit n'est pas loin de tomber, mais pas encore posée sur la ville.
Alors la pénombre s'installe l'air de rien sous la lampe pas encore
allumée. "
Mon ressenti
L'autrice amène le lecteur dans un monde
flou, brisé et nous perd dans la brume de souvenirs ? Rêves? C'est
déstabilisant, grisant... les mots s'appellent, se heurtent, tissent un
fil d'Ariane auquel on s'accroche comme Noemy suit des lignes de
couleurs dans sa solitude, sa recherche d'elle-même. C'est poétique,
poignant. Aux frontières du réel, en dormance, dans un état second, l'on
progresse dans cette tragédie en V actes qui emprunte aux classiques, à
la mythologie, aux contes et m'a transporté au-delà des mots vers les
sensations et les émotions brutes.
"- Bisous, maman... mes yeux sont secs comme ton oreille."
Très belle plume à découvrir...
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